2008-02-15
Spiderwick
Le nouveau film de fantasy pour enfants (je n'ose quand même pas dire : de la semaine, mais ils se multiplient...) m'a agréablement surpris, hier soir. Je crois que ce sont les touches d'humour qui lui permettent d'échapper au bourbier des films oubliables comme The Seeker, mais le sort de la famille au centre du film est aussi plus prenant que le sort d'une vieille maison dans Arthur et les Minimoys, par exemple. (D'ailleurs, les parallèles entre les deux films, à commencer par la présence du jeune acteur Freddie Highmore qui joue le jeune protagoniste dans les deux cas, sont si nombreux qu'on se demande qui a copié qui. En principe, le livre de Luc Besson est sorti un an avant le premier tome des Spiderwick Chronicles, mais il y a peut-être une source antérieure commune aux deux.) En revanche, le film est quand même moins poignant que Bridge to Terabithia, qui misait beaucoup sur la sortie des mouchoirs.
Certes, The Spiderwick Chronicles est moins ambitieux que The Golden Compass, car même s'il est question du sort du monde et de la puissance que l'ogre Mulgarath pourrait acquérir, la bataille reste confinée dans un cadre beaucoup plus familier et familial. On reste loin de la trilogie de Peter Jackson. Cependant, c'est ce qui fait sa force, car les ratages ambitieux restent des ratages, tandis qu'un exercice de style bien exécuté fait toujours plaisir.
Bref, de l'humour, de l'émotion et de l'aventure. Les accrocs sont peu nombreux : comment la sœur aînée, Mallory, réussit-elle à se défendre contre des gobelins invisibles avec une arme a priori mouchetée? pourquoi Thimbletack cesse-t-il soudain de faire des rimes quand il parle? et, de temps à autre, on se demande si certains des personnages voient ou non les créatures invisibles de la Féerie? Le rythme de l'action permet de passer outre, mais cela demeure un film pour enfants d'abord.
Certes, The Spiderwick Chronicles est moins ambitieux que The Golden Compass, car même s'il est question du sort du monde et de la puissance que l'ogre Mulgarath pourrait acquérir, la bataille reste confinée dans un cadre beaucoup plus familier et familial. On reste loin de la trilogie de Peter Jackson. Cependant, c'est ce qui fait sa force, car les ratages ambitieux restent des ratages, tandis qu'un exercice de style bien exécuté fait toujours plaisir.
Bref, de l'humour, de l'émotion et de l'aventure. Les accrocs sont peu nombreux : comment la sœur aînée, Mallory, réussit-elle à se défendre contre des gobelins invisibles avec une arme a priori mouchetée? pourquoi Thimbletack cesse-t-il soudain de faire des rimes quand il parle? et, de temps à autre, on se demande si certains des personnages voient ou non les créatures invisibles de la Féerie? Le rythme de l'action permet de passer outre, mais cela demeure un film pour enfants d'abord.