2012-04-27

 

De la science dans la science-fiction

Cette semaine, je discute de la science dans la science-fiction sur le site de l'Agence Science-Presse, dans le cadre d'une série d'articles et billets qui s'intéressent à la science dans la fiction et donc à la science dans la science-fiction, en prenant pour prétexte l'exposition « Star Wars : Identités » au Centre des Sciences de Montréal.

Le 1er avril 2012, un billet intitulé « Quand la science rejoint la fiction » a ouvert le bal.  Le 10 avril, il a ensuite été question des premières lectures marquantes de chacun en science-fiction, Josée Nadia Drouin citant Fahrenheit 451 de Bradbury.  Le 11 avril, le site invitait ses lecteurs à interroger un spécialiste de l'exposition au Centre des Sciences, Michel Groulx, directeur de la recherche et du contenu des expositions.

Le 18 avril, c'était au tour du docteur Marc Zaffran, alias Martin Winckler, de parler de la part du réel dans les téléséries médicales.  Le 19 avril, Josée Nadia Drouin a relaté sa visite de l'exposition sur Star Wars dans un billet intitulé « Un honneur, c'était de les rencontrer ».

Enfin, le 24 avril, Pascal Lapointe a signé une excellente présentation de la science-fiction, « Ceci n'est pas une sous-littérature », qui n'oubliait pas de mentionner le 29e congrès Boréal, qui a lieu la fin de semaine prochaine.  Et maintenant, c'est à mon tour d'aborder le sujet de la science dans la science-fiction.

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2012-04-22

 

Jour de la Terre

Le Toronto Star publie aujourd'hui une recension de quelques réponses fournies par des auteurs de science-fiction à une question posée par le journaliste en cause : « To commemorate Earth Day Sunday, what if contemporary sci-fi writers turned their imaginations toward climate change? What kind of environmental solutions might they dream up when reality is the least of it? »

Je fais partie des auteurs consultés.  Même si les écrivains de science-fiction sont parfois accusés de privilégier des solutions techniques aux problèmes, plusieurs interventions rappellent le contexte politique : la volonté politique (ou son absence) fait partie de l'équation.  Et il me semble assez clair que les solutions les plus grandioses sont en fait des réponses à une situation future perçue comme désespérée.  Si l'humanité continue à se fermer les yeux et si l'effet de serre continue à empirer, nous serons bien obligés d'envisager des options extrêmement dangereuses.

En date d'aujourd'hui, quand je consulte le site des moyennes hebdomadaires (brutes) des concentrations de gaz carbonique observées au sommet du volcan Mauna Loa, au centre de l'océan Pacifique, je trouve que la concentration de la semaine du 8 avril dernier était de 396,5 p.p.m.  À la même date l'an dernier, la moyenne était de 392,6...  Quoi qu'il arrive au climat à court terme et quoi qu'il fasse comme temps aujourd'hui (il a neigé hier soir à Québec), le potentiel de réchauffement à venir ne cesse d'augmenter.

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2012-04-17

 

Pour les amateurs d'histoire de France

Depuis environ six mois, le site de la Maison de l'histoire de France offre une panoplie impressionnante de ressources numériques. Celles-ci incluent des éphémérides (le 17 avril 1524, en mission pour François 1er, Giovanni da Verrazano navigue dans la baie de la future ville de New York), des annonces d'exposition (la présentation du trésor de vaissellerie de Pouilly-sur-Meuse au Musée national de la Renaissance), des visites virtuelles (celle des chefs-d'œuvre gaulois au Musée national d'archéologie de Saint-Germain-en-Laye — mieux vaut avoir un grand écran, quand même), des applications multimédias (un quiz sur les présidents de la République, disponible sur iTunes), des liens vers des ressources numériques variées (de la carte de la France par les Cassini, imparfaitement numérisée, aux archives militaires de la guerre de Vendée) et une grande carte interactive des lieux d'histoire en France.

Cette dernière carte reste embryonnaire. Par exemple, quand je me penche sur la région de Nogent-le-Rotrou, tout ce que je trouve, c'est un signalement de l'Écomusée du Perche dans le Prieuré de Sainte-Gauburge (un lieu intéressant, cela dit, qui a alimenté quelques-uns de mes romans pour jeunes) alors que le Musée du Château Saint-Jean n'apparaît pas — pas plus que le tombeau du duc de Sully ou les autres éléments du patrimoine nogentais. Bref, il s'agit d'un outil en construction.

L'ensemble du site n'en est pas moins un portail qui vaut le détour.

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2012-04-13

 

De Valenciennes à Cluj

J'ai découvert cette semaine l'existence de Phantasma : le Centre de recherches sur l'imaginaire de l'Université Babeş-Bolyai de Cluj en Roumanie. La description est encore plus belle en roumain : Centrul de Cercetare a Imaginarului. Il publie aussi une revue, Caietele Echinox depuis 2001. En 2009, le volume 17 a fait la recension d'un numéro spécial (le quarantième) de la revue Lez Valenciennes, publiée par les Presses universitaires de Valenciennes. Le dossier, intitulé « Les Contemporains de Jules Verne. Aux frontières de la légitimation littéraire », avait été établi par Daniel Compère et Arnaud Huftier. Il incluait une nouvelle mouture de mon article, « Les enfants de Jules Verne au Canada : la génération étouffée », et Radu Toderici signale (.PDF) dans sa recension parue dans Caietele Echinox une « recherche impressionnante des imitateurs canadiens de Jules Verne ».

Comme j'ai tout juste appris la publication de mon article, cela s'ajoute pour moi à la parution prochaine aux États-Unis de ma traduction inédite de Jules Verne. Et il est désormais question d'un autre projet dont je parlerai prochainement s'il se confirme...

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