2010-03-06
Une pétition pour l'indépendance des universités
Malgré le libellé trompeur d'une partie de l'interface (qui proclame qu'il faut signer la pétition « avant le 6 mars 2010 »), il semble bien que les personnes intéressées peuvent encore signer aujourd'hui la pétition opposée au projet de loi québécois 38 sur la gouvernance des universités.
J'ai déjà évoqué ce projet de loi en septembre dernier. Il procède de fort bonnes intentions de correction du cap suite au fiasco des projets immobiliers de l'UQÀM. J'ai moi-même été le premier à déplorer l'échec général des institutions chargées de gouverner l'UQÀM, du conseil d'administration au ministère, en passant par le conseil des gouverneurs de l'UQ. Et je suis assez porté à déplorer le corporatisme des universités, souvent plus ou moins sensibles aux besoins de la société qui les finance ou de leur propre main-d'œuvre.
Toutefois, ce projet de loi reviendrait à substituer un corporatisme à un autre. Il y aurait peut-être eu moyen de faire entrer plus de citoyens dans les conseils d'administration des universités, mais il semblerait qu'il s'agit ici de faire entrer des représentants du secteur privé. Ce qui n'est pas exactement pareil.
J'ai déjà évoqué ce projet de loi en septembre dernier. Il procède de fort bonnes intentions de correction du cap suite au fiasco des projets immobiliers de l'UQÀM. J'ai moi-même été le premier à déplorer l'échec général des institutions chargées de gouverner l'UQÀM, du conseil d'administration au ministère, en passant par le conseil des gouverneurs de l'UQ. Et je suis assez porté à déplorer le corporatisme des universités, souvent plus ou moins sensibles aux besoins de la société qui les finance ou de leur propre main-d'œuvre.
Toutefois, ce projet de loi reviendrait à substituer un corporatisme à un autre. Il y aurait peut-être eu moyen de faire entrer plus de citoyens dans les conseils d'administration des universités, mais il semblerait qu'il s'agit ici de faire entrer des représentants du secteur privé. Ce qui n'est pas exactement pareil.
Libellés : Québec, Université