2009-09-26
Un colloque historique dans un édifice historique
(Carte postale, début XXe s., Albertype Company, Bibliothèque et Archives Canada, PA-032064)
Le pavillon Camille-Roy de l'ancienne Université Laval accueille le colloque de l'AHSTC. La toiture à part, il a été conçu par nul autre que Charles Baillairgé. Il s'agit donc d'un édifice historique et cela se sent dans les salles comme dans les couloirs. Ainsi, j'ai photographié au passage l'entrée de ce qui était autrefois le cabinet de physique que l'on voit dans la carte postale ci-dessus. Dans la mesure où une initiation à la physique faisait partie du cours classique d'antan et de la formation des futurs médecins, je me demande si mon oncle André aurait fréquenté les locaux qui accueillent le colloque... Je suis arrivé à temps pour la fin de la séance consacrée à l'astronomie et aux femmes en astronomie, ce dont parlait Elizabeth Griffin de Victoria. Mais c'est la séance de l'après-midi sur le patrimoine ethnologique et les nouvelles technologies dont j'ai le plus profité. Laurier Turgeon et François Côté ont présenté les initiatives lancées par l'Université Laval dans le domaine du patrimoine immatériel, ce qui recouvre la culture vivante et les « porteurs de tradition », en particulier l'Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française que Martin Fournier a décrit plus en détail. Entre les deux, Louise St-Pierre a présenté des données qui enrichiront le Répertoire du patrimoine culturel du Québec, en offrant le visionnement d'une visite filmée du fameux couloir de pierre du couvent des Ursulines, que j'ai eu l'occasion de voir dans ma jeunesse, quand ma grand-tante y coulait ses jours derniers.
En fin d'après-midi, Scott Campbell a discuté du cas de Wes Graham, pionnier de l'informatique à l'Université Waterloo. Amateur de ski nautique, Graham avait informatisé les championnats mondiaux de ski nautique tenus à Toronto en 1979 en leur procurant un ordinateur pour contrôler l'affichage des pointages, calculer certains pointages et mémoriser les données des athlètes. La question qui se posait, c'était de savoir si cet effort qui avait mobilisé tout le département d'informatique aurait influencé le développement par le département de son propre ordinateur personnel, le MicroWAT lancé vers 1981 pour faciliter l'apprentissage de l'informatique par les étudiants. La réponse, en fin de compte, était non.
David Theodore a enchaîné pour discuter de l'application de la cybernétique à la conception des hôpitaux et à la planification de leurs activités à partir des années cinquante. Non seulement avait-on commencé à faire appel à des ordinateurs, mais les principes de la cybernétique avaient gouverné la collection de données au sujet des mouvements et pratiques des infirmières. À la place des pavillons usités au XIXe s., les hôpitaux de la seconde moitié du XXe s. ont édifié de grandes boîtes destinées à abriter les machines et les systèmes installés à l'intérieur.
En soirée, banquet à l'Hôtel Clarendon, dont le restaurant s'appelle le... « Charles Baillairgé ». Décidément, il hante le Vieux-Québec dont il aurait pourtant voulu raser les remparts!
Le pavillon Camille-Roy de l'ancienne Université Laval accueille le colloque de l'AHSTC. La toiture à part, il a été conçu par nul autre que Charles Baillairgé. Il s'agit donc d'un édifice historique et cela se sent dans les salles comme dans les couloirs. Ainsi, j'ai photographié au passage l'entrée de ce qui était autrefois le cabinet de physique que l'on voit dans la carte postale ci-dessus. Dans la mesure où une initiation à la physique faisait partie du cours classique d'antan et de la formation des futurs médecins, je me demande si mon oncle André aurait fréquenté les locaux qui accueillent le colloque... Je suis arrivé à temps pour la fin de la séance consacrée à l'astronomie et aux femmes en astronomie, ce dont parlait Elizabeth Griffin de Victoria. Mais c'est la séance de l'après-midi sur le patrimoine ethnologique et les nouvelles technologies dont j'ai le plus profité. Laurier Turgeon et François Côté ont présenté les initiatives lancées par l'Université Laval dans le domaine du patrimoine immatériel, ce qui recouvre la culture vivante et les « porteurs de tradition », en particulier l'Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française que Martin Fournier a décrit plus en détail. Entre les deux, Louise St-Pierre a présenté des données qui enrichiront le Répertoire du patrimoine culturel du Québec, en offrant le visionnement d'une visite filmée du fameux couloir de pierre du couvent des Ursulines, que j'ai eu l'occasion de voir dans ma jeunesse, quand ma grand-tante y coulait ses jours derniers.
En fin d'après-midi, Scott Campbell a discuté du cas de Wes Graham, pionnier de l'informatique à l'Université Waterloo. Amateur de ski nautique, Graham avait informatisé les championnats mondiaux de ski nautique tenus à Toronto en 1979 en leur procurant un ordinateur pour contrôler l'affichage des pointages, calculer certains pointages et mémoriser les données des athlètes. La question qui se posait, c'était de savoir si cet effort qui avait mobilisé tout le département d'informatique aurait influencé le développement par le département de son propre ordinateur personnel, le MicroWAT lancé vers 1981 pour faciliter l'apprentissage de l'informatique par les étudiants. La réponse, en fin de compte, était non.
David Theodore a enchaîné pour discuter de l'application de la cybernétique à la conception des hôpitaux et à la planification de leurs activités à partir des années cinquante. Non seulement avait-on commencé à faire appel à des ordinateurs, mais les principes de la cybernétique avaient gouverné la collection de données au sujet des mouvements et pratiques des infirmières. À la place des pavillons usités au XIXe s., les hôpitaux de la seconde moitié du XXe s. ont édifié de grandes boîtes destinées à abriter les machines et les systèmes installés à l'intérieur.
En soirée, banquet à l'Hôtel Clarendon, dont le restaurant s'appelle le... « Charles Baillairgé ». Décidément, il hante le Vieux-Québec dont il aurait pourtant voulu raser les remparts!
Libellés : Congrès, Histoire, Sciences, Technologie
Comments:
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Salut Jean-Louis,
Tu cites une Louise St-Pierre la...
Bien que ce soit un nom assez courant, je me demande si tu n'as pas rencontré une amie très chère (mais un peu perdu de vue, depuis mon 50 ième anniversaire, en fait) et une ancienne critique a L'ASSFQ et Nuit Blanche, entre autres endroits distinguées..
La dame a-t-elle, disons, 7 ou 8 années de plus que moi, est TRES mince, voire meme maigre, a les cheveux assez courts, soit blancs, soit d'une couleur étonnante et a-t-elle travaillé au Centre De Formation et de Consultation eN Métiers d'arts du Québec, en plus d'etre l'auteure d'une bibliographie de base encore fort utilisée sur le sujet?
Et autre confirmation possible, habite-t-elle Québec (ou Beauport) et est-elle née a Rimouski?
Auquel cas, il y a de fortes chances que cela soit "la bonne' la!
Étonnant!
Mais pâs si surprenant.
Elle a fait tant de choses et dans tant de domaines différeents...
René
Tu cites une Louise St-Pierre la...
Bien que ce soit un nom assez courant, je me demande si tu n'as pas rencontré une amie très chère (mais un peu perdu de vue, depuis mon 50 ième anniversaire, en fait) et une ancienne critique a L'ASSFQ et Nuit Blanche, entre autres endroits distinguées..
La dame a-t-elle, disons, 7 ou 8 années de plus que moi, est TRES mince, voire meme maigre, a les cheveux assez courts, soit blancs, soit d'une couleur étonnante et a-t-elle travaillé au Centre De Formation et de Consultation eN Métiers d'arts du Québec, en plus d'etre l'auteure d'une bibliographie de base encore fort utilisée sur le sujet?
Et autre confirmation possible, habite-t-elle Québec (ou Beauport) et est-elle née a Rimouski?
Auquel cas, il y a de fortes chances que cela soit "la bonne' la!
Étonnant!
Mais pâs si surprenant.
Elle a fait tant de choses et dans tant de domaines différeents...
René
Tout ce que je peux te dire, c'est que, pour ce que je m'en souvienne, l'apparence physique correspond. Quant au reste, je n'ai pas eu l'occasion de lui en parler. Donc, peut-être que oui, peut-être que non...
Merci de la réponse, Jean-Louis.
C'est donc bien possible la.
Le patrimoine, c'est dans ses cordes... ;-)
Tu l'as d'ailleurs peut-etre vu lors de mon 50 ième anniversaire. Mais comme elle n'est resté qu'une heure ou deux, et qu'il y avait tant de monde...
Autre époque la, bien plus heureuse... ;-(
Je lui poserai donc alors la question la prochaine fois que je la verrai... ;-)
René
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C'est donc bien possible la.
Le patrimoine, c'est dans ses cordes... ;-)
Tu l'as d'ailleurs peut-etre vu lors de mon 50 ième anniversaire. Mais comme elle n'est resté qu'une heure ou deux, et qu'il y avait tant de monde...
Autre époque la, bien plus heureuse... ;-(
Je lui poserai donc alors la question la prochaine fois que je la verrai... ;-)
René
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