2015-10-04
Le voyageur, l'écrivain et le spécialiste
Les derniers mois ont été riches en événements. Sur le plan international, de la crise grecque aux conséquences de la guerre civile en Syrie, en passant par la ré-élection de Cameron au Royaume-Uni et les hésitations de la croissance en Chine, il y aurait eu de quoi rédiger plusieurs billets. Au Canada, l'élection fédérale se prolonge et Stephen Harper a tellement multiplié les tentatives d'en manipuler le résultat — modifications de la loi électorale, dépenses extraordinaires sur une durée extraordinaire, démagogie xénophobe — que le suspense risque de durer jusqu'à l'annonce des résultats. À défaut de réagir au jour le jour, autant se réserver pour le lendemain du vote. Sur le plan personnel, Lily a trouvé un travail à temps plein, si bien que nous avons célébré dans la sérénité notre cinquième anniversaire de mariage au Château Mont Ste-Anne en se promenant dans la montagne et la forêt qui dominent le Saint-Laurent.
La photo ci-dessus, prise du flanc du Mont Sainte-Anne le 5 septembre dernier, montre la pointe aval de l'île d'Orléans. On saisit assez bien la nature boisée de cette partie de la côte de Beaupré. La photo ci-dessous d'une cascatelle, prise dans les bois au sud de l'hôtel le lendemain, révèle les couches sédimentaires (des schistes?) du relief, qui apparaissent clairement à droite, dont l'érosion a ménagé des paliers pour la descente du cours d'eau.
Enfin, une dernière photo pour illustrer l'ultime cascade des chutes Larose dans ce même boisé. Il y avait quelques nageurs et plongeurs en train de profiter du bassin au pied de la chute, mais ils ne figurent pas dans ce cliché qui permet de souligner plutôt le cadre sauvage. Plus tard, nous avons d'ailleurs atteint une table à pique-nique au bord de la rivière Ste-Anne-du Nord, où nous avons pique-niqué fin seuls en pleine nature verdoyante.
La région n'est pas chiche en chutes, d'ailleurs, puisque les chutes Montmorency ne sont pas loin. Sans parler de la chute Kabir Kouba à Wendake, un peu plus loin encore...
L'été a d'ailleurs été relativement fertile en sorties. Des parcs historiques d'Ottawa au sentier Transcanadien à Québec, en passant par un certain pays perdu, nous avons retrouvé des amis et des proches dans les décors les plus rieurs. Et peut-être que j'y reviendrai. Ou pas... Voilà donc pour les balades du voyageur. L'écrivain n'a pas chômé non plus cette année et certains fruits de son labeur commencent à paraître. Ma nouvelle « Le nombre de Judas » vient de sortir dans le numéro 37 de la revue Galaxies. Il s'agit de ma dixième parution dans la revue, si je tiens compte de trois articles et trois fictions dans la première série (1996-2007), puis de quatre fictions (dont une réimpression) jusqu'à maintenant dans la nouvelle série lancée en 2008. (Je ne compte pas ma traduction d'une nouvelle de John Park parue dans la première série.) D'autres nouvelles sortiront ensuite, en particulier chez Rivière Blanche. Toutefois, le chercheur ne se tournait pas non plus les pouces. Outre le travail que j'ai réalisé sur l'histoire des jeux vidéo au Canada, je continue à travailler sur l'histoire de la science-fiction au Canada francophone, ce qui se traduira par une publication dans un numéro à venir de la collection Eidôlon de l'Université de Bordeaux. En attendant toutefois, on peut lire ma postface à la nouvelle édition du roman La fin de la Terre (1931) d'Emmanuel Desrosiers, qui s'ajoute ce mois-ci aux volumes de la Bibliothèque québécoise qui a pour objectif de constituer un panorama historique des lettres québécoises. Pour des questions de droits, il manquera à la réédition la préface d'origine ainsi que les illustrations intérieures (signées Jean-Paul Lemieux, quand même) dont les originaux n'ont pas été retrouvés. Dans cette postface, j'essaie surtout d'inscrire l'ouvrage d'Emmanuel Desrosiers dans son contexte. Ou dans son double contexte : celui de la littérature d'anticipation et du récit catastrophe de l'époque, en anglais comme en français, mais aussi au Canada francophone même.
La photo ci-dessus, prise du flanc du Mont Sainte-Anne le 5 septembre dernier, montre la pointe aval de l'île d'Orléans. On saisit assez bien la nature boisée de cette partie de la côte de Beaupré. La photo ci-dessous d'une cascatelle, prise dans les bois au sud de l'hôtel le lendemain, révèle les couches sédimentaires (des schistes?) du relief, qui apparaissent clairement à droite, dont l'érosion a ménagé des paliers pour la descente du cours d'eau.
Enfin, une dernière photo pour illustrer l'ultime cascade des chutes Larose dans ce même boisé. Il y avait quelques nageurs et plongeurs en train de profiter du bassin au pied de la chute, mais ils ne figurent pas dans ce cliché qui permet de souligner plutôt le cadre sauvage. Plus tard, nous avons d'ailleurs atteint une table à pique-nique au bord de la rivière Ste-Anne-du Nord, où nous avons pique-niqué fin seuls en pleine nature verdoyante.
La région n'est pas chiche en chutes, d'ailleurs, puisque les chutes Montmorency ne sont pas loin. Sans parler de la chute Kabir Kouba à Wendake, un peu plus loin encore...
L'été a d'ailleurs été relativement fertile en sorties. Des parcs historiques d'Ottawa au sentier Transcanadien à Québec, en passant par un certain pays perdu, nous avons retrouvé des amis et des proches dans les décors les plus rieurs. Et peut-être que j'y reviendrai. Ou pas... Voilà donc pour les balades du voyageur. L'écrivain n'a pas chômé non plus cette année et certains fruits de son labeur commencent à paraître. Ma nouvelle « Le nombre de Judas » vient de sortir dans le numéro 37 de la revue Galaxies. Il s'agit de ma dixième parution dans la revue, si je tiens compte de trois articles et trois fictions dans la première série (1996-2007), puis de quatre fictions (dont une réimpression) jusqu'à maintenant dans la nouvelle série lancée en 2008. (Je ne compte pas ma traduction d'une nouvelle de John Park parue dans la première série.) D'autres nouvelles sortiront ensuite, en particulier chez Rivière Blanche. Toutefois, le chercheur ne se tournait pas non plus les pouces. Outre le travail que j'ai réalisé sur l'histoire des jeux vidéo au Canada, je continue à travailler sur l'histoire de la science-fiction au Canada francophone, ce qui se traduira par une publication dans un numéro à venir de la collection Eidôlon de l'Université de Bordeaux. En attendant toutefois, on peut lire ma postface à la nouvelle édition du roman La fin de la Terre (1931) d'Emmanuel Desrosiers, qui s'ajoute ce mois-ci aux volumes de la Bibliothèque québécoise qui a pour objectif de constituer un panorama historique des lettres québécoises. Pour des questions de droits, il manquera à la réédition la préface d'origine ainsi que les illustrations intérieures (signées Jean-Paul Lemieux, quand même) dont les originaux n'ont pas été retrouvés. Dans cette postface, j'essaie surtout d'inscrire l'ouvrage d'Emmanuel Desrosiers dans son contexte. Ou dans son double contexte : celui de la littérature d'anticipation et du récit catastrophe de l'époque, en anglais comme en français, mais aussi au Canada francophone même.
Libellés : Écriture, Science-fiction, Vie, Voyages
Comments:
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Bonjour,
Je souhaite acquérir la réédition d'Emmanuel Desrosiers. Je suis en France et le livre n'y semble pas disponible.
Y-a-t-il un distributeur que je connais pas de ce côté de l'Atlantique?
Cordialement
Je souhaite acquérir la réédition d'Emmanuel Desrosiers. Je suis en France et le livre n'y semble pas disponible.
Y-a-t-il un distributeur que je connais pas de ce côté de l'Atlantique?
Cordialement
Salut,
Je vous propose de contacter la Librairie du Québec à Paris. Son moteur de recherche recense le livre, tout en indiquant une rupture de stock momentanée --- mais je me demande si le livre a même eu le temps d'arriver en France depuis sa sortie.
Cordialement.
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Je vous propose de contacter la Librairie du Québec à Paris. Son moteur de recherche recense le livre, tout en indiquant une rupture de stock momentanée --- mais je me demande si le livre a même eu le temps d'arriver en France depuis sa sortie.
Cordialement.
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