2012-04-22
Jour de la Terre
Le Toronto Star publie aujourd'hui une recension de quelques réponses fournies par des auteurs de science-fiction à une question posée par le journaliste en cause : « To commemorate Earth Day Sunday, what if contemporary sci-fi writers
turned their imaginations toward climate change? What kind of
environmental solutions might they dream up when reality is the least of
it? »
Je fais partie des auteurs consultés. Même si les écrivains de science-fiction sont parfois accusés de privilégier des solutions techniques aux problèmes, plusieurs interventions rappellent le contexte politique : la volonté politique (ou son absence) fait partie de l'équation. Et il me semble assez clair que les solutions les plus grandioses sont en fait des réponses à une situation future perçue comme désespérée. Si l'humanité continue à se fermer les yeux et si l'effet de serre continue à empirer, nous serons bien obligés d'envisager des options extrêmement dangereuses.
En date d'aujourd'hui, quand je consulte le site des moyennes hebdomadaires (brutes) des concentrations de gaz carbonique observées au sommet du volcan Mauna Loa, au centre de l'océan Pacifique, je trouve que la concentration de la semaine du 8 avril dernier était de 396,5 p.p.m. À la même date l'an dernier, la moyenne était de 392,6... Quoi qu'il arrive au climat à court terme et quoi qu'il fasse comme temps aujourd'hui (il a neigé hier soir à Québec), le potentiel de réchauffement à venir ne cesse d'augmenter.
Je fais partie des auteurs consultés. Même si les écrivains de science-fiction sont parfois accusés de privilégier des solutions techniques aux problèmes, plusieurs interventions rappellent le contexte politique : la volonté politique (ou son absence) fait partie de l'équation. Et il me semble assez clair que les solutions les plus grandioses sont en fait des réponses à une situation future perçue comme désespérée. Si l'humanité continue à se fermer les yeux et si l'effet de serre continue à empirer, nous serons bien obligés d'envisager des options extrêmement dangereuses.
En date d'aujourd'hui, quand je consulte le site des moyennes hebdomadaires (brutes) des concentrations de gaz carbonique observées au sommet du volcan Mauna Loa, au centre de l'océan Pacifique, je trouve que la concentration de la semaine du 8 avril dernier était de 396,5 p.p.m. À la même date l'an dernier, la moyenne était de 392,6... Quoi qu'il arrive au climat à court terme et quoi qu'il fasse comme temps aujourd'hui (il a neigé hier soir à Québec), le potentiel de réchauffement à venir ne cesse d'augmenter.
Libellés : Effet de serre, Environnement