2009-04-15
Des robots dans la ville
Val me signale le compte-rendu d'une expérience intéressante sur la coexistence des gens et des machines dans les rues de New York. Un petit robot orné d'un visage souriant a été lancé dans la rue, brandissant un fanon qui indiquait sa destination et qui priait les passants de le remettre dans le droit chemin au besoin. Des expériences répétées auraient démontré la serviabilité du public qui a toujours aidé le petit robot à poursuivre sa route. Ce qui peut surprendre de la part des New Yorkais, qui ont parfois mauvaise réputation...
Mais il faudrait en savoir plus. Tout d'abord, il s'agissait d'un petit robot assimilable à un jouet, et sa mission affichée avait tout du jeu. Par conséquent, l'expérience pourrait en dire moins sur la tolérance des humains pour les robots, et beaucoup plus sur leurs instincts ludiques. D'ailleurs, la seule mission décrite sur le site consistait à traverser un parc, un endroit où, par définition, les gens sont plus portés à se détendre.
De plus, je connais le parc en question puisque je l'avais fréquenté en assistant au congrès de la SLSA à New York en 2006. Il se trouve dans un quartier plutôt huppé, à proximité des principaux pavillons de l'Université de New York. Par conséquent, l'échantillonnage de la population new-yorkaise pourrait être un peu biaisé... Néanmoins, on peut imaginer que l'humanité future ne serait pas hostile aux robots si certaines conditions sont remplies.
Cela dit, quand je tombe sur une pièce d'art urbain à Montréal, j'ai de plus en plus tendance à chercher la caméra cachéee... De sorte que je me demande si les gens qui ont aidé le petit robot en question (ou qui se sont abstenus de lui flanquer un coup de pied pour le voir revoler!) l'ont fait parce qu'ils craignaient d'être filmés. Il aurait fallu les identifier et les interroger après-coup pour connaître leurs motivations — mais ceci aurait sans doute exigé des collaborateurs additionnels dont ne disposait pas la personne responsable de l'expérience.
Mais il faudrait en savoir plus. Tout d'abord, il s'agissait d'un petit robot assimilable à un jouet, et sa mission affichée avait tout du jeu. Par conséquent, l'expérience pourrait en dire moins sur la tolérance des humains pour les robots, et beaucoup plus sur leurs instincts ludiques. D'ailleurs, la seule mission décrite sur le site consistait à traverser un parc, un endroit où, par définition, les gens sont plus portés à se détendre.
De plus, je connais le parc en question puisque je l'avais fréquenté en assistant au congrès de la SLSA à New York en 2006. Il se trouve dans un quartier plutôt huppé, à proximité des principaux pavillons de l'Université de New York. Par conséquent, l'échantillonnage de la population new-yorkaise pourrait être un peu biaisé... Néanmoins, on peut imaginer que l'humanité future ne serait pas hostile aux robots si certaines conditions sont remplies.
Cela dit, quand je tombe sur une pièce d'art urbain à Montréal, j'ai de plus en plus tendance à chercher la caméra cachéee... De sorte que je me demande si les gens qui ont aidé le petit robot en question (ou qui se sont abstenus de lui flanquer un coup de pied pour le voir revoler!) l'ont fait parce qu'ils craignaient d'être filmés. Il aurait fallu les identifier et les interroger après-coup pour connaître leurs motivations — mais ceci aurait sans doute exigé des collaborateurs additionnels dont ne disposait pas la personne responsable de l'expérience.
Libellés : Société, Technologie