2007-10-25
Pottermania
Le dimanche 28 octobre, il sera question de Harry Potter à la Maison de la culture du Plateau Mont-Royal. Une table ronde réunissant Isabelle Gusse (prof de communication politique à l'UQÀM qui ne fait pas vraiment dans la communication électronique), Brigitte Moreau de la Librairie Monet, Micheline Cambron, la journaliste Anne Michaud, François Hébert et moi-même sera animée par Stanley Péan à 14h. La discussion d'une heure est décrite ainsi :
« La Pottermania déferle de par le monde. Fait de société? Phénomène littéraire? Coup de marketing? Des intellectuels et des acteurs de la scène culturelle québécoise en discutent. Une fascinante réflexion sur des enjeux qui vont au-delà de la littérature. »
De fait, dans le domaine de la fiction, les tirages accumulés de la série des aventures de Harry Potter ne seraient surpassés que par deux séries de science-fiction, Perry Rhodan et Star Wars. Mais y a-t-il un effet Harry Potter au Québec? J'ai déjà posé la question, mais les données demeurent encore aujourd'hui trop anciennes, trop fragmentaires ou trop vagues pour suivre l'évolution des ventes des livres de Rowling au Québec ou pour en constater les effets sur l'édition québécoise de manière quantitative. En revanche, si on date la Pottermania des années 1999-2000, on voit effectivement s'envoler la publication de livres pour jeunes au Québec. Anne Robillard publie le premier volume de sa série en 2002 et Bryan Perro signe le premier tome des aventures d'Amos Daragon en 2003.Ce rapport de 2004 sur l'état du livre au Québec note que le taux de croissance du nombre de livres jeunesse entre 1996-1997 et 2000-2001 est de 16,2% alors qu'il est de 10,8% pour la littérature générale. Dans la figure ci-dessus, on voit bien qu'entre 1998-1999 et 2000-2001, en plein cœur de la Pottermania, l'édition de livres jeunesse tant par les éditeurs agréés que par les éditeurs non-agréés se porte bien.
Néanmoins, il faudrait dresser un inventaire des titres pour savoir si les romans de fantasy redevables à Rowling fournissent une partie des nouveautés, ou si, au contraire, la vogue de Potter accompagne une expansion simultanée du secteur jeunesse...
« La Pottermania déferle de par le monde. Fait de société? Phénomène littéraire? Coup de marketing? Des intellectuels et des acteurs de la scène culturelle québécoise en discutent. Une fascinante réflexion sur des enjeux qui vont au-delà de la littérature. »
De fait, dans le domaine de la fiction, les tirages accumulés de la série des aventures de Harry Potter ne seraient surpassés que par deux séries de science-fiction, Perry Rhodan et Star Wars. Mais y a-t-il un effet Harry Potter au Québec? J'ai déjà posé la question, mais les données demeurent encore aujourd'hui trop anciennes, trop fragmentaires ou trop vagues pour suivre l'évolution des ventes des livres de Rowling au Québec ou pour en constater les effets sur l'édition québécoise de manière quantitative. En revanche, si on date la Pottermania des années 1999-2000, on voit effectivement s'envoler la publication de livres pour jeunes au Québec. Anne Robillard publie le premier volume de sa série en 2002 et Bryan Perro signe le premier tome des aventures d'Amos Daragon en 2003.Ce rapport de 2004 sur l'état du livre au Québec note que le taux de croissance du nombre de livres jeunesse entre 1996-1997 et 2000-2001 est de 16,2% alors qu'il est de 10,8% pour la littérature générale. Dans la figure ci-dessus, on voit bien qu'entre 1998-1999 et 2000-2001, en plein cœur de la Pottermania, l'édition de livres jeunesse tant par les éditeurs agréés que par les éditeurs non-agréés se porte bien.
Néanmoins, il faudrait dresser un inventaire des titres pour savoir si les romans de fantasy redevables à Rowling fournissent une partie des nouveautés, ou si, au contraire, la vogue de Potter accompagne une expansion simultanée du secteur jeunesse...
Libellés : Fantasy, Livres, Vie