2006-09-01

 

Retour au bercail

Le voyage s'achève sur des journées fructueuses, même si je n'ai pas réussi à organiser une rencontre avec Pierre ou Catherine ou Laurent. Et je me suis aperçu que je n'avais pas conservé le numéro de Jacques Baudou. Il faudra que je le relance par courriel. J'avais aussi conçu le vague projet d'aller voir Les Particules élémentaires au cinéma, histoire de constater si l'élément science-fictif du roman de Houellebecq avait survécu à l'adaptation — les affiches placardées partout dans Paris laissaient assez peu d'espoir, car la petite phrase retenue disait : « J'avais envie de toutes les femmes, sauf de la mienne. » (De fait, la critique signée ici laisse craindre le pire, sur tous les plans.)

Sinon, hier, j'ai mis la main sur un ouvrage rare qui manquait à la bibliographie de ma dissertation — ou plutôt du livre que j'espère en tirer. La planche qu'il contient me mettra peut-être sur la piste du mystérieux auteur de l'article paru en trois parties dans les Annales des Arts et des Manufactures en l'an XIII de la République.

D'une visite aux éditions Bragelonne, je ramène aussi un exemplaire d'un livre qui a pour titre une ville russe dans l'alphabet des Romains. Et quelques autres nouvelles encourageantes en ce qui concerne le prochain congrès Boréal. Après, j'ai mangé chez Armelle et je lui ai appris que le père de sa fille s'était essayé à l'écriture.

Aujourd'hui, c'était le saut par-dessus l'Atlantique. Autant le trajet à l'aéroport à Roissy-Charles-de-Gaulle était simple, autant le trajet de l'aéroport de Montréal au centre-ville reste compliqué. À Paris, on descend dans une station de métro et on sort d'une station de RER une fois à destination, en ne faisant qu'un changement de ligne et en n'attendant pas plus d'une quinzaine de minutes (même si le wagon était bondé en raison de « Maison et Objet », un Salon international de la mode-maison au Parc des Expositions) . À Montréal, il m'aurait fallu attendre plus longtemps pour l'autobus municipal (qui ne m'aurait déposé qu'à la gare Dorval, un kilomètre plus loin, d'où j'aurais dû enchaîner deux autres autobus et un trajet de métro pour arriver chez moi) que pour la navette d'ADM. Je me suis donc résigné à payer pour un aller-retour en Aérobus, en espérant avoir à me rendre à l'aéroport d'ici le 31 août 2007...

Le retour en avion a été aux antipodes de l'aller. Avion bondé, siège coincé entre deux autres sièges, enchaînement de films que j'avais déjà vus... J'en ai profité pour finir de lire Looking for Spinoza d'Antonio Damasio. Le livre n'est pas exempt d'erreurs (Damasio fait allusion à un contemporain de Spinoza qui n'aurait pas eu droit à la guillotine, alors que celle-ci n'a pas été utilisée pour les exécutions avant la Révolution française, un bon siècle plus tard). Damasio tente d'une part d'analyser comment naissent nos sentiments, fondés sur la simulation apprise par le cerveau des émotions brutes correspondantes, si j'ai bien compris, et d'autre part de relier l'apprentissage des sentiments au développement d'une moralité d'abord, puis des plus riches de nos systèmes éthiques (dont celui de Spinoza) propices à une meilleure vie en société. Je résume... et il va falloir que je relise.

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Comments:
Bon retour chez vous.

J'ai mis un lien sur votre site depuis mon blog.

Amicalement.
 
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