2014-10-28
Les 40 ans de Solaris, mes 30 ans d'écriture et 120 nouvelles à l'arrivée
En 1974 paraissait le premier numéro d'un fanzine produit par un prof de cégep et quelques étudiants d'un club de mordus de SF. Sous le nom de Requiem, il allait accueillir les premiers textes d'une série de jeunes auteurs. Un peu miraculeusement, la plupart de ceux qui ont fait carrière ont signé de courtes nouvelles de 750 mots dans l'auguste revue Solaris qui a pris la relève de Requiem en 1979. Ainsi, le numéro 192 de Solaris, quarante ans plus tard, publie quarante textes par trente-neuf auteurs (Alain Bergeron ayant signé un second texte sous un avatar). Chaque texte est associé à un numéro de la revue, d'ordinaire le premier à accueillir une fiction de l'auteur du texte.
Je n'ai pas fait mes débuts dans Solaris, car c'est il y a trente ans que je publiais pour la première fois dans le numéro 24 de la revue rivale, imagine..., datée d'octobre 1984. Depuis, j'ai signé 120 nouvelles en incluant « Le pari » qui paraît dans Solaris 192. Cette fois, j'inclus dans ce décompte les nouvelles que j'ai co-signées avec Yves Meynard (sous le nom de Laurent McAllister), Phyllis Gotlieb ou mes collaborateurs de « Terminalia » dans Solaris.
À bien y penser, ce n'est pas un total si impressionnant. En moyenne, cela ne représente que quatre nouvelles inédites par an. Il suffit de tenir la cadence sur une longue période... En réalité, toutefois, il y a eu des fluctuations assez marquées. Durant les années 80, je n'ai signé que 12 nouvelles, comparativement à 51 durant les années 90 et 44 durant les années 2000, tandis que la décennie 2010 ne totalise pour l'instant que 13 nouvelles. Environ 78% du total s'inscrit dans le champ de la science-fiction. Environ 75% des ces textes ont bénéficié d'une publication que je tiens pour professionnelle, et donc rémunérée dans la plupart des cas. Pour ce qui est de la langue, 111 de ces nouvelles ont été publiées pour la première fois en français, contre 9 qui sont parues pour la première fois en anglais. (Il faudrait que je détermine le nombre de textes traduits en anglais, mais ce sera pour une autre fois.)
Si je compte le nombre de publications (compte tenu des réimpressions, traductions, etc.), j'en suis à 211, ce qui se décompose en 13 parutions durant les années 1980, 79 durant les années 90, 96 durant les années 2000 et 23 durant les années 2010. La science-fiction est un brin moins présente dans cette catégorie puisqu'elle ne compte que pour 76% environ de ces publications. Quant aux publications professionnelles, elles pèsent pour 73% de l'ensemble.
Pour le 40e anniversaire de Solaris, il aurait fallu que quelqu'un dresse des statistiques équivalentes dans le cas de la revue, mais on ne m'a pas contacté. Ce sera donc pour le 50e...
Je n'ai pas fait mes débuts dans Solaris, car c'est il y a trente ans que je publiais pour la première fois dans le numéro 24 de la revue rivale, imagine..., datée d'octobre 1984. Depuis, j'ai signé 120 nouvelles en incluant « Le pari » qui paraît dans Solaris 192. Cette fois, j'inclus dans ce décompte les nouvelles que j'ai co-signées avec Yves Meynard (sous le nom de Laurent McAllister), Phyllis Gotlieb ou mes collaborateurs de « Terminalia » dans Solaris.
À bien y penser, ce n'est pas un total si impressionnant. En moyenne, cela ne représente que quatre nouvelles inédites par an. Il suffit de tenir la cadence sur une longue période... En réalité, toutefois, il y a eu des fluctuations assez marquées. Durant les années 80, je n'ai signé que 12 nouvelles, comparativement à 51 durant les années 90 et 44 durant les années 2000, tandis que la décennie 2010 ne totalise pour l'instant que 13 nouvelles. Environ 78% du total s'inscrit dans le champ de la science-fiction. Environ 75% des ces textes ont bénéficié d'une publication que je tiens pour professionnelle, et donc rémunérée dans la plupart des cas. Pour ce qui est de la langue, 111 de ces nouvelles ont été publiées pour la première fois en français, contre 9 qui sont parues pour la première fois en anglais. (Il faudrait que je détermine le nombre de textes traduits en anglais, mais ce sera pour une autre fois.)
Si je compte le nombre de publications (compte tenu des réimpressions, traductions, etc.), j'en suis à 211, ce qui se décompose en 13 parutions durant les années 1980, 79 durant les années 90, 96 durant les années 2000 et 23 durant les années 2010. La science-fiction est un brin moins présente dans cette catégorie puisqu'elle ne compte que pour 76% environ de ces publications. Quant aux publications professionnelles, elles pèsent pour 73% de l'ensemble.
Pour le 40e anniversaire de Solaris, il aurait fallu que quelqu'un dresse des statistiques équivalentes dans le cas de la revue, mais on ne m'a pas contacté. Ce sera donc pour le 50e...
Libellés : Écriture, Science-fiction, Vie