2012-03-03
Le fantôme du Salon de l'Outaouais
C'était un peu son salon, ou du moins il y était aussi à l'aise que s'il avait été chez lui. Il déambulait de son pas tranquille et la foule lui ouvrait un passage sans avoir l'air de s'écarter. Il saluait de vieilles connaissances, leur serrait la pince et s'enquérait de leur santé, ou des nouvelles parutions. Depuis sa mort, il n'est pas tout à fait disparu de nos souvenirs et son fantôme se promène encore dans les allées du Salon de l'Outaouais, entre les étals et tablettes, entouré par les livres qui ponctuaient sa vie depuis sa jeune vingtaine.
C'est à Jean-François Somain (1943-2011) qu'une table ronde a rendu hommage, place Jacques-Poirier, samedi soir. Il y avait là Robert Soulières, en tant qu'animateur, Lysette Brochu, Jean-Louis Grosmaire et sa veuve, Micheline. Et il y avait foule.
Une vidéo a précédé le tour de table en nous présentant un homme bien vivant à l'écran, qui répondait aux questions posées dans le cadre d'une entrevue réalisée il y a quelques années à peine sur le sujet de sa carrière littéraire. Les commentaires ont rappelé la gentillesse de l'homme et sa participation discrète mais incontournable à la vie des milieux littéraires des deux bords de la rivière des Outaouais.
En 2008, Jean-François Somycnsky a signé son autobiographie amoureuse, avec l'aide de Micheline. Publié par les Éditions du Vermillon, Le plus bel amour du monde révèle un homme qui, sans restreindre ses élans de tendresse à une seule personne, a fait de sa femme l'objet de toutes ses possibilités d'affection et d'attachement.
L’ouvrage repose en partie sur un journal tenu par l’auteur dans sa jeunesse et sur des extraits de la correspondance des deux amants devenus mari et femme en 1968. Les écrits amoureux du jeune Jean-François témoignent d'une ardeur et d'une verve qui ne se sont pas toujours retrouvés dans ces ouvrages postérieurs. Ce sont les meilleurs chapitres du livre qui égrènent ces souvenirs d'une jeunesse sentimentalement enflammée et déjà occupée par de nombreux voyages. La seconde moitié du livre rappelle surtout les étapes de la carrière du diplomate et de la vie à deux du couple, sans oublier leur acquisition d'un vieux chalet sur le lac Bell qui avait appartenu à ma grand-tante. Pour les amateurs de l'histoire de la science-fiction au Canada, il s'agit néanmoins d'une source irremplaçable sur la vie d'un auteur qui a marqué cette histoire.
C'est à Jean-François Somain (1943-2011) qu'une table ronde a rendu hommage, place Jacques-Poirier, samedi soir. Il y avait là Robert Soulières, en tant qu'animateur, Lysette Brochu, Jean-Louis Grosmaire et sa veuve, Micheline. Et il y avait foule.
Une vidéo a précédé le tour de table en nous présentant un homme bien vivant à l'écran, qui répondait aux questions posées dans le cadre d'une entrevue réalisée il y a quelques années à peine sur le sujet de sa carrière littéraire. Les commentaires ont rappelé la gentillesse de l'homme et sa participation discrète mais incontournable à la vie des milieux littéraires des deux bords de la rivière des Outaouais.
En 2008, Jean-François Somycnsky a signé son autobiographie amoureuse, avec l'aide de Micheline. Publié par les Éditions du Vermillon, Le plus bel amour du monde révèle un homme qui, sans restreindre ses élans de tendresse à une seule personne, a fait de sa femme l'objet de toutes ses possibilités d'affection et d'attachement.
L’ouvrage repose en partie sur un journal tenu par l’auteur dans sa jeunesse et sur des extraits de la correspondance des deux amants devenus mari et femme en 1968. Les écrits amoureux du jeune Jean-François témoignent d'une ardeur et d'une verve qui ne se sont pas toujours retrouvés dans ces ouvrages postérieurs. Ce sont les meilleurs chapitres du livre qui égrènent ces souvenirs d'une jeunesse sentimentalement enflammée et déjà occupée par de nombreux voyages. La seconde moitié du livre rappelle surtout les étapes de la carrière du diplomate et de la vie à deux du couple, sans oublier leur acquisition d'un vieux chalet sur le lac Bell qui avait appartenu à ma grand-tante. Pour les amateurs de l'histoire de la science-fiction au Canada, il s'agit néanmoins d'une source irremplaçable sur la vie d'un auteur qui a marqué cette histoire.
Libellés : Salon du livre