2011-10-21
Une solution pour la Davie
Si les chantiers de la Davie ont raté une occasion en laissant filer les contrats de construction de navires militaires et scientifiques pour le Canada, il se profile à l'horizon une autre occasion, mais il va falloir que les nouveaux patrons de la Davie (et que le Québec) se montrent un peu plus prévoyants, cette fois, au lieu de s'y prendre à la dernière minute.
Les contrats alloués cette semaine par le gouvernement canadien vont essentiellement renouveler la flotte canadienne au complet. C'est pourquoi la Davie se lamente à juste raison d'avoir raté une occasion unique.
Mais si on regarde les chiffres de plus près, il ne s'agit que de la flotte de surface de la Marine royale canadienne. Rien n'est prévu dans le cas des quatre sous-marins canadiens. Ceux-ci ont connu plus que leur part de déboires et le Canada a été obligé de dépenser des sommes énormes pour les retaper. Or, même si ni les chantiers de Halifax ni ceux de Vancouver ne se sont distingués, on peut supposer qu'un certain savoir-faire a été acquis et que, le cas échéant, il serait transférable si jamais le Canada voulait se lancer dans la construction de ses propres sous-marins.
Par conséquent, le consortium qui détient désormais les chantiers de la Davie devrait se mettre à réfléchir tout de suite à ce qu'il leur faudrait pour fabriquer des sous-marins canadiens. Et le NPD devrait en faire un élément de sa prochaine plate-forme électorale : construire au Canada des sous-marins canadiens. Si le consortium de la Davie commençait à réunir dès maintenant les ressources humaines, scientifiques et techniques qui seraient nécessaires, il pourrait sûrement soumissionner avec les meilleures chances de succès...
Les contrats alloués cette semaine par le gouvernement canadien vont essentiellement renouveler la flotte canadienne au complet. C'est pourquoi la Davie se lamente à juste raison d'avoir raté une occasion unique.
Mais si on regarde les chiffres de plus près, il ne s'agit que de la flotte de surface de la Marine royale canadienne. Rien n'est prévu dans le cas des quatre sous-marins canadiens. Ceux-ci ont connu plus que leur part de déboires et le Canada a été obligé de dépenser des sommes énormes pour les retaper. Or, même si ni les chantiers de Halifax ni ceux de Vancouver ne se sont distingués, on peut supposer qu'un certain savoir-faire a été acquis et que, le cas échéant, il serait transférable si jamais le Canada voulait se lancer dans la construction de ses propres sous-marins.
Par conséquent, le consortium qui détient désormais les chantiers de la Davie devrait se mettre à réfléchir tout de suite à ce qu'il leur faudrait pour fabriquer des sous-marins canadiens. Et le NPD devrait en faire un élément de sa prochaine plate-forme électorale : construire au Canada des sous-marins canadiens. Si le consortium de la Davie commençait à réunir dès maintenant les ressources humaines, scientifiques et techniques qui seraient nécessaires, il pourrait sûrement soumissionner avec les meilleures chances de succès...
Libellés : Canada, Guerre, Politique, Québec