2011-02-20
Du steampunk populaire
Une dernière visite peut-être au cinéma de la Place Charest, menacé de fermeture, pour voir (des mois après les spectateurs français) Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec.
D'emblée, les citations sont nombreuses. Dès les premières secondes, on a l'impression que Besson se plagie lui-même en évoquant Le Cinquième Élément. Plus tard, on aperçoit au passage la statuette à l'oreille cassée (ou non) de l'album de Tintin, L'Oreille cassée. D'ailleurs, certaines scènes avec le professeur Espérandieu font penser à la couverture des Sept boules de cristal. Toute une séquence est piquée au film L'Assassin habite au 21. Certaines ressemblances (entre une vue d'une cage d'escalier et un tableau de Balla) ne sont peut-être que des coïncidences. Et il y aurait un certain nombre de points commun entre le film et la série du même nom de Tardi en BD...
Blague à part, comme mes souvenirs de Tardi sont plus que flous (j'ignore même si j'ai terminé le seul album que j'aurais commencé), je n'ai pas été dérangé par la plus ou moins grande fidélité de Besson aux albums d'origine. Du point de vue d'un observateur extérieur, donc, cela donnait quelque chose comme un croisement d'Indiana Jones et du fantastique qui aboutit à quelque chose comme du steampunk... C'est léger, mais amusant. Comme toujours, Besson est toujours à deux doigts de livrer une fiction vraiment populaire, dans la veine de Cameron, disons, mais il y a sans cesse un poil qui dépasse, une référence de trop, un clin d'œil trop appuyé ou un soupçon d'auto-dérision qui fait décrocher parce qu'on a l'impression que Besson ne prend pas ce qu'il fait au sérieux. Alors, pourquoi devrait-on embarquer à fond?
Cela dit, le film reste amusant et le choix de miser sur un maximum de décors authentiques est pour beaucoup dans le charme du film. Mais il faut absolument s'y rendre sans aucune attente si on ne veut pas être déçu : ce n'est qu'un divertissement et cela ne vise pas plus haut.
D'emblée, les citations sont nombreuses. Dès les premières secondes, on a l'impression que Besson se plagie lui-même en évoquant Le Cinquième Élément. Plus tard, on aperçoit au passage la statuette à l'oreille cassée (ou non) de l'album de Tintin, L'Oreille cassée. D'ailleurs, certaines scènes avec le professeur Espérandieu font penser à la couverture des Sept boules de cristal. Toute une séquence est piquée au film L'Assassin habite au 21. Certaines ressemblances (entre une vue d'une cage d'escalier et un tableau de Balla) ne sont peut-être que des coïncidences. Et il y aurait un certain nombre de points commun entre le film et la série du même nom de Tardi en BD...
Blague à part, comme mes souvenirs de Tardi sont plus que flous (j'ignore même si j'ai terminé le seul album que j'aurais commencé), je n'ai pas été dérangé par la plus ou moins grande fidélité de Besson aux albums d'origine. Du point de vue d'un observateur extérieur, donc, cela donnait quelque chose comme un croisement d'Indiana Jones et du fantastique qui aboutit à quelque chose comme du steampunk... C'est léger, mais amusant. Comme toujours, Besson est toujours à deux doigts de livrer une fiction vraiment populaire, dans la veine de Cameron, disons, mais il y a sans cesse un poil qui dépasse, une référence de trop, un clin d'œil trop appuyé ou un soupçon d'auto-dérision qui fait décrocher parce qu'on a l'impression que Besson ne prend pas ce qu'il fait au sérieux. Alors, pourquoi devrait-on embarquer à fond?
Cela dit, le film reste amusant et le choix de miser sur un maximum de décors authentiques est pour beaucoup dans le charme du film. Mais il faut absolument s'y rendre sans aucune attente si on ne veut pas être déçu : ce n'est qu'un divertissement et cela ne vise pas plus haut.
Libellés : Fantastique, Films