2010-05-31
Une thèse universitaire sur la science-fiction canadienne (et beaucoup d'autres)
J'avais déjà offert une brève recension des thèses universitaires canadiennes sur la science-fiction, ce qui comprenait au moins une thèse sur la SF canadienne. Désormais, il est également possible d'accéder à de nombreuses thèses universitaires britanniques traitant de la science-fiction ou du fantastique au moyen d'un nouveau moteur de recherche, EThOS. Alors qu'une recherche préliminaire avait repéré une cinquantaine de thèses dans cette catégorie conservées à la Bibliothèque nationale du Canada, ce ne sont que trente-cinq thèses qui sont signalées si on recherche les thèses britanniques associées à la science-fiction.
Les auteurs étudiés ne surprennent guère : Octavia Butler (thèse de Sarah Wood), Joanna Russ, James Tiptree, Jr., et encore Butler (thèse d'Amanda Butler), J. G. Ballard (thèse de Mark John Jones), Philip K. Dick (thèses d'Andrew M. Butler et Jeffrey W. Peacock), Gene Wolfe (thèse de Peter Wright), Michael Moorcock (thèse de Jeff Gardiner), H. G. Wells (thèse de Fernando Porta) et Burroughs, J. G. Ballard et Gibson (thèse de Mark Forshaw). Les sujets sont plus variés. Outre cinq thèses sur la SF et les femmes, il y en a aussi sur Babylon 5, le cyberpunk, l'influence de la science-fiction sur la littérature étatsunienne contemporaine, la construction des mondes de la SF par les lecteurs et la littérature jeunesse. Deux thèses (seulement?) s'intéressent aux sciences, dont Hyperspace : parallel versions of multidimensionality in literature and science de Shu-Shun Herbert Chan. La plus ancienne est celle de Brian M. Stableford, The Sociology of Science Fiction, complétée en 1978.
Quant à la science-fiction canadienne, elle est traitée par Michelle Reid dans National identity in contemporary Australian and Canadian science fiction (Université de Reading, 2005). Je ne l'ai pas encore lue, mais je m'occupe de me la procurer...
Les auteurs étudiés ne surprennent guère : Octavia Butler (thèse de Sarah Wood), Joanna Russ, James Tiptree, Jr., et encore Butler (thèse d'Amanda Butler), J. G. Ballard (thèse de Mark John Jones), Philip K. Dick (thèses d'Andrew M. Butler et Jeffrey W. Peacock), Gene Wolfe (thèse de Peter Wright), Michael Moorcock (thèse de Jeff Gardiner), H. G. Wells (thèse de Fernando Porta) et Burroughs, J. G. Ballard et Gibson (thèse de Mark Forshaw). Les sujets sont plus variés. Outre cinq thèses sur la SF et les femmes, il y en a aussi sur Babylon 5, le cyberpunk, l'influence de la science-fiction sur la littérature étatsunienne contemporaine, la construction des mondes de la SF par les lecteurs et la littérature jeunesse. Deux thèses (seulement?) s'intéressent aux sciences, dont Hyperspace : parallel versions of multidimensionality in literature and science de Shu-Shun Herbert Chan. La plus ancienne est celle de Brian M. Stableford, The Sociology of Science Fiction, complétée en 1978.
Quant à la science-fiction canadienne, elle est traitée par Michelle Reid dans National identity in contemporary Australian and Canadian science fiction (Université de Reading, 2005). Je ne l'ai pas encore lue, mais je m'occupe de me la procurer...
Libellés : Science-fiction, Université