2010-04-03
La nanotechnologie : ce qui pourrait coincer...
Dans le numéro du 2 avril de la revue Science, Changgu Lee et Qunyang Li, de concert avec leurs collaborateurs, rapportent avoir mesuré la friction à l'échelle moléculaire au moyen d'un microscope à force atomique en faisant parcourir par la pointe de cet appareil la surface de quatre matériaux différents. Pour une épaisseur progressivement ramenée à une seule couche moléculaire, la friction entre la pointe et la surface s'est mise à augmenter en deçà de six couches d'atomes, atteignant un maximum dans le cas de la surface mono-couche, considérée comme quasi bidimensionnelle.
La friction augmenterait ainsi parce que, plus le matériau est mince, plus il serait susceptible de se froisser quand une force de frottement s'exerce sur lui. (Les autres explications, dont l'absorption de l'énergie par des électrons ou phonons, les changements de l'aspérité, les réactions chimiques ou les accrocs, étant exclues comme inadéquates ou insuffisantes par rapport à la grandeur de l'effet.) Ceci pourrait compliquer la tâche des futurs fabricants de nanomachines...
Toutefois, les expérimentateurs ont noté que cet effet ne se manifeste que si le matériau plat n'est qu'imparfaitement ancré à un substrat. Il serait alors possible de réduire la friction en amarrant une nano-couche à un substrat plus épais — sauf que, du coup, l'ensemble serait plus épais et ne faciliterait pas le passage à un monde réellement nanoscopique...
La friction augmenterait ainsi parce que, plus le matériau est mince, plus il serait susceptible de se froisser quand une force de frottement s'exerce sur lui. (Les autres explications, dont l'absorption de l'énergie par des électrons ou phonons, les changements de l'aspérité, les réactions chimiques ou les accrocs, étant exclues comme inadéquates ou insuffisantes par rapport à la grandeur de l'effet.) Ceci pourrait compliquer la tâche des futurs fabricants de nanomachines...
Toutefois, les expérimentateurs ont noté que cet effet ne se manifeste que si le matériau plat n'est qu'imparfaitement ancré à un substrat. Il serait alors possible de réduire la friction en amarrant une nano-couche à un substrat plus épais — sauf que, du coup, l'ensemble serait plus épais et ne faciliterait pas le passage à un monde réellement nanoscopique...
Libellés : Futurisme, Technologie