2010-03-14
Une navette pour Montréal : mieux vaut tard que jamais
Cela fait longtemps que je me plains de l'accès à l'aéroport Trudeau de Montréal. Mais, enfin, une étincelle d'intelligence a illuminé les cerveaux embrumés des responsables municipaux qui laissaient une situation d'une rare idiotie — aucun lien direct en transport en commun entre l'aéroport et le centre-ville ! — pourrir depuis des années sans jamais proposer autre chose que des plans chimériques. Et encore, l'inertie, l'impéritie et le silence avaient régné en maîtres le plus souvent. On ne peut pas dire que les édiles montréalais trop souvent voiturés en taxi ou en limousine se préoccupaient beaucoup de l'accès à l'aéroport pour les usagers moins bien nantis, ou pour les employés de l'aéroport...
Heureusement, quelqu'un a eu l'idée... évidente de créer une navette directe de la Société de transport de Montréal entre l'aéroport et le centre-ville. Certes, ce sera plus cher (7$ pour un aller simple, soit presque trois fois plus qu'un billet d'autobus ordinaire), mais ce n'est pas beaucoup plus élevé que le coût du billet en RER de Roissy-Charles-de-Gaulle au centre-ville de Paris.
Bref, le 29 mars prochain, Montréal accèdera au rang de ville civilisée pour les voyageurs. Pas trop tôt.
Heureusement, quelqu'un a eu l'idée... évidente de créer une navette directe de la Société de transport de Montréal entre l'aéroport et le centre-ville. Certes, ce sera plus cher (7$ pour un aller simple, soit presque trois fois plus qu'un billet d'autobus ordinaire), mais ce n'est pas beaucoup plus élevé que le coût du billet en RER de Roissy-Charles-de-Gaulle au centre-ville de Paris.
Bref, le 29 mars prochain, Montréal accèdera au rang de ville civilisée pour les voyageurs. Pas trop tôt.
Comments:
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Bonne nouvelle en effet. On attend encore ça à Québec où les taxis font la loi et où il faut compter 20$ pour revenir en ville.
Du coup je vérifie mais à Lyon, le projet de remplacer le Satobus par un tramway a pris un peu de retard et sera en service cet été seulement. Un gros progrès ! http://www.rhonexpress.net/control/index.aspx?alias=home
De quoi relier les villes jumelles plus facilement, même pour les voyageurs à pied. :)
Du coup je vérifie mais à Lyon, le projet de remplacer le Satobus par un tramway a pris un peu de retard et sera en service cet été seulement. Un gros progrès ! http://www.rhonexpress.net/control/index.aspx?alias=home
De quoi relier les villes jumelles plus facilement, même pour les voyageurs à pied. :)
En réalité, il existait depuis des années une navette directe par autobus entre Berri-UQAM et l'aéroport.
Elle était chère (16 $ l'aller), mais on voyageait plus vite et dans de bien meilleures conditions...
Elle était chère (16 $ l'aller), mais on voyageait plus vite et dans de bien meilleures conditions...
Certes, j'ai utilisé plusieurs fois cette navette directe entre la Station centrale et l'aéroport, tout comme j'ai utilisé plusieurs fois les bus d'Air France qui relient Paris aux aéroports environnants. Au fil des ans, j'ai testé les liaisons entre leurs aéroports et les villes d'Ottawa, Toronto, Montréal, Vancouver, Paris, Londres, Milan, Marseille et Nice, entre autres. (Et si je n'inclus pas certaines villes où je suis allé, comme Miami, Santiago, Winnipeg, Fredericton, Victoria, etc. c'est que cela fait si longtemps que j'ai oublié, ou que j'ai profité de coups de main pour faire le trajet.) Je n'hésite donc pas à dire que Montréal se classe très mal dans cette liste qui comprend certains des aéroports les plus achalandés de la planète.
La différence, c'est qu'ailleurs, à Paris, p. ex., il était depuis longtemps possible de faire le trajet direct autrement, en RER, p. ex., à moindre coût, alors que les taxis et les navettes privées détenaient un monopole à Montréal. (Les trajets assurés par la STM étaient loin d'être fréquents ou directs, comme on le sait bien.)
Par conséquent, se satisfaire de la disponibilité d'une navette imposant des coûts deux ou trois fois plus élevés qu'ailleurs, c'était démontrer la même capacité de résignation que le mouton qui, une fois tondu, se réjouit d'être plus léger...
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La différence, c'est qu'ailleurs, à Paris, p. ex., il était depuis longtemps possible de faire le trajet direct autrement, en RER, p. ex., à moindre coût, alors que les taxis et les navettes privées détenaient un monopole à Montréal. (Les trajets assurés par la STM étaient loin d'être fréquents ou directs, comme on le sait bien.)
Par conséquent, se satisfaire de la disponibilité d'une navette imposant des coûts deux ou trois fois plus élevés qu'ailleurs, c'était démontrer la même capacité de résignation que le mouton qui, une fois tondu, se réjouit d'être plus léger...
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