2009-08-28
Retour en ville
Mauvaise surprise à mon retour en ville : mon réfrigérateur est tombé en panne durant mon absence. Heureusement, je n'y avais pas laissé grand-chose de périssable.
Mais la journée m'aura laissé des souvenirs qui font passer en second ces désagréments domestiques. Départ matinal et traversée de Val d'Or, puis de la réserve faunique de La Vérendrye. Belles perspectives sur des lacs, mais quand on a vu le lac Supérieur et le lac Nipigon en cours de route... La circulation augmente de plus en plus à partir de Mont-Laurier, mais, avant d'embarquer sur l'Autoroute des Laurentides, un dernier arrêt touristique s'impose, à Labelle. L'agglomération souffre clairement d'être traversée par une route aussi fréquentée et on s'interroge sur l'absence de déviation. Faut-il s'étonner ensuite si certaines agglomérations périclitent en tant que petites villes, quand on ne peut même plus se déplacer à pied en leur centre? Mais il faut avouer que les petites villes canadiennes, au Québec comme ailleurs, ont depuis longtemps sacrifié leur rue principale aux besoins de l'automobile... À Labelle, village fondé autrefois sous le nom de la Chute aux Iroquois, il reste quelques belles maisons d'autrefois, comme la demeure du docteur Bigonesse...Mais l'hommage au curé Antoine Labelle (sous la forme d'une statue qui représente assez fidèlement l'homme et son bedon de chanoine) ne permet pas d'oublier que le rêve de la colonisation du nord a fait un peu long feu. L'agriculture a cédé le pas à l'exploitation forestière et au tourisme. Les hôtels du village sont décrépits, des terrains vagues s'étalent entre les maisons, le restaurant de l'autre côté de la rivière se cherche une nouvelle vocation et il n'y a que la gare qui semble attirer les visiteurs de passage. Pourtant, le chemin de fer construit de 1891 à 1909 a été remplacé par un parc linéaire (« Le P'tit Train du Nord ») inauguré en 1996. Il est réservé l'été aux randonneurs, cyclistes et patineurs à roues alignées, et l'hiver aux randonneurs, skieurs et motoneigistes (sur une partie du parcours seulement). Mais c'est ce sentier qui amène au village nombre de promeneurs et de visiteurs du petit musée de la gare, qui rappelle les grandes heures de l'ancien chemin de fer ainsi que la vie d'un héros régional, Herman « Jackrabbit » Smith-Johannsen. L'ancienne gare abrite un petit restaurant et offrirait même quelques chambres. Le terre-plein conserve quelques tronçons de rails, dont une section occupée par une ancienne caboose (ou wagon de queue). J'avais déjà envie de parcourir ce sentier et, par une aussi belle journée, les lieux m'encouragent décidément à l'inscrire sur ma liste d'équipées à venir...En fin de journée, pause repas à Saint-Eustache avant de replonger dans le maelström urbain montréalais.
Mais la journée m'aura laissé des souvenirs qui font passer en second ces désagréments domestiques. Départ matinal et traversée de Val d'Or, puis de la réserve faunique de La Vérendrye. Belles perspectives sur des lacs, mais quand on a vu le lac Supérieur et le lac Nipigon en cours de route... La circulation augmente de plus en plus à partir de Mont-Laurier, mais, avant d'embarquer sur l'Autoroute des Laurentides, un dernier arrêt touristique s'impose, à Labelle. L'agglomération souffre clairement d'être traversée par une route aussi fréquentée et on s'interroge sur l'absence de déviation. Faut-il s'étonner ensuite si certaines agglomérations périclitent en tant que petites villes, quand on ne peut même plus se déplacer à pied en leur centre? Mais il faut avouer que les petites villes canadiennes, au Québec comme ailleurs, ont depuis longtemps sacrifié leur rue principale aux besoins de l'automobile... À Labelle, village fondé autrefois sous le nom de la Chute aux Iroquois, il reste quelques belles maisons d'autrefois, comme la demeure du docteur Bigonesse...Mais l'hommage au curé Antoine Labelle (sous la forme d'une statue qui représente assez fidèlement l'homme et son bedon de chanoine) ne permet pas d'oublier que le rêve de la colonisation du nord a fait un peu long feu. L'agriculture a cédé le pas à l'exploitation forestière et au tourisme. Les hôtels du village sont décrépits, des terrains vagues s'étalent entre les maisons, le restaurant de l'autre côté de la rivière se cherche une nouvelle vocation et il n'y a que la gare qui semble attirer les visiteurs de passage. Pourtant, le chemin de fer construit de 1891 à 1909 a été remplacé par un parc linéaire (« Le P'tit Train du Nord ») inauguré en 1996. Il est réservé l'été aux randonneurs, cyclistes et patineurs à roues alignées, et l'hiver aux randonneurs, skieurs et motoneigistes (sur une partie du parcours seulement). Mais c'est ce sentier qui amène au village nombre de promeneurs et de visiteurs du petit musée de la gare, qui rappelle les grandes heures de l'ancien chemin de fer ainsi que la vie d'un héros régional, Herman « Jackrabbit » Smith-Johannsen. L'ancienne gare abrite un petit restaurant et offrirait même quelques chambres. Le terre-plein conserve quelques tronçons de rails, dont une section occupée par une ancienne caboose (ou wagon de queue). J'avais déjà envie de parcourir ce sentier et, par une aussi belle journée, les lieux m'encouragent décidément à l'inscrire sur ma liste d'équipées à venir...En fin de journée, pause repas à Saint-Eustache avant de replonger dans le maelström urbain montréalais.