2009-03-02
Harpiste ou harpie?
Le premier ministre du Canada a pour nom de famille celui d'une occupation éminemment artistique : on pourrait traduire « Harper » par harpiste ou barde. Mais Stephen Harper porte bien mal son nom et son gouvernement a prouvé de manière répétée son peu d'estime pour les arts et les artistes. Et son nouveau ministre de la Culture ne fait pas mieux que l'ancienne.
D'ailleurs, le milieu de la culture imprimée au Canada commence à s'inquiéter d'un discours de James Moore le 17 février dernier. Le texte officiel, qui annonçait un programme de remplacement des subventions postales pour les revues culturelles, était relativement anodin, mais le ministre avait commis une gaffe... Il aurait révélé le fond de sa pensée en formulant quelques remarques qui ne figuraient pas dans son discours. Selon les personnes présentes, il aurait laissé entendre qu'à terme, les subventions du nouveau programme seraient réservées aux revues et magazines jouissant d'une distribution d'au moins 5 000 exemplaires.
Comme il existe fort peu de revues à tirer à 5 000 exemplaires ou plus, ceci menacerait directement la survie de la plupart des revues culturelles. Des revues comme Alibis et Solaris, par exemple, perdraient près de treize mille dollars chacune.
La riposte a été immédiate (et je le dis presque sans ironie) : un groupe Facebook a été lancé pour s'opposer à cette possibilité!
D'ailleurs, le milieu de la culture imprimée au Canada commence à s'inquiéter d'un discours de James Moore le 17 février dernier. Le texte officiel, qui annonçait un programme de remplacement des subventions postales pour les revues culturelles, était relativement anodin, mais le ministre avait commis une gaffe... Il aurait révélé le fond de sa pensée en formulant quelques remarques qui ne figuraient pas dans son discours. Selon les personnes présentes, il aurait laissé entendre qu'à terme, les subventions du nouveau programme seraient réservées aux revues et magazines jouissant d'une distribution d'au moins 5 000 exemplaires.
Comme il existe fort peu de revues à tirer à 5 000 exemplaires ou plus, ceci menacerait directement la survie de la plupart des revues culturelles. Des revues comme Alibis et Solaris, par exemple, perdraient près de treize mille dollars chacune.
La riposte a été immédiate (et je le dis presque sans ironie) : un groupe Facebook a été lancé pour s'opposer à cette possibilité!
Libellés : Arts, Canada, Politique
