2008-12-30
De l'uranium au thorium
Les fans de science-fiction d'un certain âge se rappelleront que, dans les ouvrages d'une certaine époque, il était question à l'occasion des mines de thorium du futur, qui faisaient parfois aussi office de bagnes... Il y avait une raison à cela : dès cette époque, on savait bien que l'avenir du nucléaire n'était pas nécessairement l'uranium — dont les réserves exploitables sont limitées, à moins d'apprendre à l'extraire de l'eau de mer — mais bien le thorium, qui serait trois fois plus abondant que l'uranium et plus facile (pour l'instant?) à extraire.
Depuis quelques années, la perspective d'une relance du nucléaire pour minimiser les émissions de gaz à effet de serre ranime l'intérêt du développement de la filière du thorium. Ainsi, dans la lettre (.PDF) que James Hansen adressait à Barack Obama le 21 novembre dernier, il recommandait de financer le développement aux États-Unis de réacteurs nucléaires utilisant les neutrons rapides produits par la fission et de réacteurs nucléaires à base de thorium.
Dans les deux cas, les partisans de ces nouvelles technologies sous-estiment peut-être les désavantages de l'utilisation de sels et de métaux liquides, mais les avantages sont tels qu'ils justifient peut-être les soins additionnels requis pour gérer ces réacteurs de quatrième génération.
Dans sa lettre, Hansen souligne qu'il ne se prononce pas en faveur du déploiement de ces réacteurs, mais du soutien de la recherche nécessaire pour savoir ce qui est possible ou non avant de trancher.
Depuis quelques années, la perspective d'une relance du nucléaire pour minimiser les émissions de gaz à effet de serre ranime l'intérêt du développement de la filière du thorium. Ainsi, dans la lettre (.PDF) que James Hansen adressait à Barack Obama le 21 novembre dernier, il recommandait de financer le développement aux États-Unis de réacteurs nucléaires utilisant les neutrons rapides produits par la fission et de réacteurs nucléaires à base de thorium.
Dans les deux cas, les partisans de ces nouvelles technologies sous-estiment peut-être les désavantages de l'utilisation de sels et de métaux liquides, mais les avantages sont tels qu'ils justifient peut-être les soins additionnels requis pour gérer ces réacteurs de quatrième génération.
Dans sa lettre, Hansen souligne qu'il ne se prononce pas en faveur du déploiement de ces réacteurs, mais du soutien de la recherche nécessaire pour savoir ce qui est possible ou non avant de trancher.
Libellés : Effet de serre, Futurisme, Technologie