2008-11-04
Suspense
Récapitulons. En 2000, Al Gore obtenait le plus grand nombre de votes, mais il n'était pas élu président. En 2004, George W. Bush obtenait le plus grand nombre de vote et revenait à la Maison Blanche. Autrement dit, malgré tous les sondages qui accordent l'avance à Obama dans la course à la présidence, rien n'est gagné. Car même s'il obtenait le plus grand nombre de votes, il n'y aurait pas de garantie...
Bref, le suspense va durer jusqu'à 19h ce soir, ou plus tard... Les reportages en-ligne me rappellent un peu la situation en 2004, mais au carré ou au cube. Une mobilisation populaire qui peut rappeler aussi le référendum québécois en 1995, mais qui restera sans doute en-deçà des chiffres québécois (près de 95% des électeurs inscrits). Et le résultat avait été serré en 1995!
De toute manière, le suspense persistera encore longtemps. Les deux candidats ont revendiqué des positions occupant presque tout le spectre politique. Que donnera l'effondrement de leur fonction d'onde quand ils ne pourront plus se cacher dans un nuage de possibilités? Si on tient également compte des accusations lancées de part et d'autre, on ne sait pas trop quel candidat émergera au lendemain de sa victoire : un socialiste? un fasciste? un centriste?
Avec George W. Bush, l'incertitude avait duré jusqu'aux premières nominations. Plus précisément, il avait commencé par présenter Powell et Rice... avant de glisser dans son cabinet des paléo-conservateurs et des fossiles de droite qui n'ont pas perdu de temps avant de retirer les États-Unis du protocole de Kyoto et de planifier une guerre en Irak. Dès lors, on avait su que le « compassionate conservatism » de Bush ne serait que cosmétique. Qu'en sera-t-il avec le gagnant de ces élections? Et quand le saura-t-on?
Bref, le suspense va durer jusqu'à 19h ce soir, ou plus tard... Les reportages en-ligne me rappellent un peu la situation en 2004, mais au carré ou au cube. Une mobilisation populaire qui peut rappeler aussi le référendum québécois en 1995, mais qui restera sans doute en-deçà des chiffres québécois (près de 95% des électeurs inscrits). Et le résultat avait été serré en 1995!
De toute manière, le suspense persistera encore longtemps. Les deux candidats ont revendiqué des positions occupant presque tout le spectre politique. Que donnera l'effondrement de leur fonction d'onde quand ils ne pourront plus se cacher dans un nuage de possibilités? Si on tient également compte des accusations lancées de part et d'autre, on ne sait pas trop quel candidat émergera au lendemain de sa victoire : un socialiste? un fasciste? un centriste?
Avec George W. Bush, l'incertitude avait duré jusqu'aux premières nominations. Plus précisément, il avait commencé par présenter Powell et Rice... avant de glisser dans son cabinet des paléo-conservateurs et des fossiles de droite qui n'ont pas perdu de temps avant de retirer les États-Unis du protocole de Kyoto et de planifier une guerre en Irak. Dès lors, on avait su que le « compassionate conservatism » de Bush ne serait que cosmétique. Qu'en sera-t-il avec le gagnant de ces élections? Et quand le saura-t-on?
Libellés : États-Unis, Politique