2008-09-12
Je vote pour la science
Bien entendu, ce n'est pas si simple de savoir pour qui voter si on désire voter pour la science dans l'élection en cours.
Mais on peut voter pour qu'on entende au moins parler de science!
Le blogue Je vote pour la science est une initiative de l'Agence Science-Presse. Il a pour but d'encourager la tenue d'un débat public entre les chefs des grands partis, débat télévisé qui pourrait aborder sept grands enjeux : la dépendance au pétrole, un sujet que j'ai déjà abordé plusieurs fois; la protection de l'environnement, qui devrait être un sujet de honte pour tous les Canadiens tellement elle est déficiente au Canada; l'adaptation aux changements climatiques, qui s'avérera sans doute nécessaire puisque les produits de deux siècles de combustion de carburants fossiles sont pour l'essentiel toujours dans l'atmosphère et affecteront l'écosphère pendant des siècles (le quart environ du bioxyde de carbone pourrait persister dans l'atmosphère pendant 30 000 ans!); l'édition du livre de la vie, qui porterait sur les OGM, les cellules souches et les modifications génétiques humaines, pour le meilleur et pour le pire; la santé de demain, qui traiterait des tests génétiques, de la résistance acquise aux antibiotiques, des choix entre la lutte aux maladies du vieillissement, le traitement des maux psychologiques et la guerre aux maladies des pays pauvres; l'innovation technologique, qui concerne l'avenir de cette partie quand même importante de l'économie canadienne qui ne compte pas sur le pétrole; et la culture scientifique, qui poserait la question des connaissances minimales tant des jeunes que des adultes, car l'importance d'une composante scientifique de la culture est claire.
Le moment est bien choisi. En acceptant d'intégrer Elizabeth May au débat des chefs, la classe politique traditionnelle vient d'admettre implicitement que l'environnement est un sujet trop importante pour que la représentante d'un parti recueillant presque 10% des voix dans les sondages n'ait pas voix au chapitre. Et le Tournant vert de Stéphane Dion s'inscrit d'emblée dans les trois premiers sujets proposés.
Seulement, on voit mal ce que Stephen Harper aurait à gagner d'un tel débat... à moins que la population canadienne ne le réclame — en commençant par signer la pétition.
Mais on peut voter pour qu'on entende au moins parler de science!
Le blogue Je vote pour la science est une initiative de l'Agence Science-Presse. Il a pour but d'encourager la tenue d'un débat public entre les chefs des grands partis, débat télévisé qui pourrait aborder sept grands enjeux : la dépendance au pétrole, un sujet que j'ai déjà abordé plusieurs fois; la protection de l'environnement, qui devrait être un sujet de honte pour tous les Canadiens tellement elle est déficiente au Canada; l'adaptation aux changements climatiques, qui s'avérera sans doute nécessaire puisque les produits de deux siècles de combustion de carburants fossiles sont pour l'essentiel toujours dans l'atmosphère et affecteront l'écosphère pendant des siècles (le quart environ du bioxyde de carbone pourrait persister dans l'atmosphère pendant 30 000 ans!); l'édition du livre de la vie, qui porterait sur les OGM, les cellules souches et les modifications génétiques humaines, pour le meilleur et pour le pire; la santé de demain, qui traiterait des tests génétiques, de la résistance acquise aux antibiotiques, des choix entre la lutte aux maladies du vieillissement, le traitement des maux psychologiques et la guerre aux maladies des pays pauvres; l'innovation technologique, qui concerne l'avenir de cette partie quand même importante de l'économie canadienne qui ne compte pas sur le pétrole; et la culture scientifique, qui poserait la question des connaissances minimales tant des jeunes que des adultes, car l'importance d'une composante scientifique de la culture est claire.
Le moment est bien choisi. En acceptant d'intégrer Elizabeth May au débat des chefs, la classe politique traditionnelle vient d'admettre implicitement que l'environnement est un sujet trop importante pour que la représentante d'un parti recueillant presque 10% des voix dans les sondages n'ait pas voix au chapitre. Et le Tournant vert de Stéphane Dion s'inscrit d'emblée dans les trois premiers sujets proposés.
Seulement, on voit mal ce que Stephen Harper aurait à gagner d'un tel débat... à moins que la population canadienne ne le réclame — en commençant par signer la pétition.