2008-07-08
Sous le pavé... la forêt?
Quel meilleur endroit pour assister au travail de la police qu'un magasin de beignes? Si si, je ne plaisante pas. La dernière fois, c'était d'un Second Cup à proximité de McGill. Cette fois, j'étais assis dans un Tim Hortons à proximité de Concordia quand deux véhicules de police ont arrêté une voiture à la porte du Tim Hortons. Les policiers ont arrêté et menotté le conducteur, sauf erreur — peut-être que le Journal de Montréal nous en dira plus sur cette arrestation dans son édition de demain. (Pour celle d'aujourd'hui, c'est sans doute trop tard.) De quel criminel dangereux s'agissait-il donc?
En rentrant ensuite chez moi, j'ai profité de la pause nocturne pour faire un peu d'archéologie urbaine. Si l'excavation de la rue devant chez moi n'a rien révélé de particulier, l'excavation d'une partie de la avenue du Docteur Penfield a mis au jour des vestiges historiques. Sous la chaussée, on découvre des madriers de bois que l'on peut voir dans la photo ci-contre. La disposition de ces poutres est trop régulière pour relever du hasard. Comme elles sont allongées en travers du chemin, j'ai d'abord envisagé qu'il puisse s'agir d'un ancien chemin de rondins. Mais cette avenue à flanc de montagne n'a sûrement jamais été marécageuse. D'ailleurs, si on regarde de près, on peut voir que les madriers ne sont pas contigus... Or, un des anciens tramways de Montréal circulait sur cette partie de l'avenue du Docteur Penfield qui rejoint ensuite le chemin de la Côte-des-Neiges, comme on peut le voir sur ces cartes de l'ancien réseau, il y a une soixantaine d'années. Par conséquent, il s'agit sans doute des traverses de cette ancienne voie ferrée. À Toronto, on installait encore des traverses de bois pour les voies des tramways il y a moins de trente ans. Quant aux rails d'origine, ils pourraient encore se trouver sous l'asphalte de la chaussée, car certains auraient été tout simplement enfouis tellement on avait hâte de livrer la voie publique aux seules automobiles. Mais le passé est parfois moins loin qu'on le croit...
En rentrant ensuite chez moi, j'ai profité de la pause nocturne pour faire un peu d'archéologie urbaine. Si l'excavation de la rue devant chez moi n'a rien révélé de particulier, l'excavation d'une partie de la avenue du Docteur Penfield a mis au jour des vestiges historiques. Sous la chaussée, on découvre des madriers de bois que l'on peut voir dans la photo ci-contre. La disposition de ces poutres est trop régulière pour relever du hasard. Comme elles sont allongées en travers du chemin, j'ai d'abord envisagé qu'il puisse s'agir d'un ancien chemin de rondins. Mais cette avenue à flanc de montagne n'a sûrement jamais été marécageuse. D'ailleurs, si on regarde de près, on peut voir que les madriers ne sont pas contigus... Or, un des anciens tramways de Montréal circulait sur cette partie de l'avenue du Docteur Penfield qui rejoint ensuite le chemin de la Côte-des-Neiges, comme on peut le voir sur ces cartes de l'ancien réseau, il y a une soixantaine d'années. Par conséquent, il s'agit sans doute des traverses de cette ancienne voie ferrée. À Toronto, on installait encore des traverses de bois pour les voies des tramways il y a moins de trente ans. Quant aux rails d'origine, ils pourraient encore se trouver sous l'asphalte de la chaussée, car certains auraient été tout simplement enfouis tellement on avait hâte de livrer la voie publique aux seules automobiles. Mais le passé est parfois moins loin qu'on le croit...
Libellés : Histoire, Montréal, Technologie