2008-06-28
Le nouvel héros mâle
De trois films récents (et purs produits de la machine hollywoodienne) se dégage la même trajectoire du héros masculin. Dans le film The Incredible Hulk, nous retrouvons Bruce Banner dans une favela brésilienne, en train de mener une vie des plus ordinaires. Et les choses ne font que s'aggraver quand il se transforme en monstre vert qui casse tout sur son passage, le rappelant à son sort de proscrit poursuivi de tous. Dans le nouveau film, il est réhabilité (aux yeux de quelques-uns, au moins) quand il risque sa vie pour affronter un monstre encore plus destructif.
Dans Get Smart, le héros est un simple employé d'une agence du renseignement étatsunien, qui rêve de quitter son poste dans un bureau pour opérer sur le terrain comme les vrais agents. Mais quand les événements réalisent son rêve, il se révèle d'une maladresse alarmante pour sa partenaire qui le soupçonnera même d'avoir menti à ses supérieurs pour se faire bien voir. Afin de se disculper, il risquera sa vie pour sauver Los Angeles et le président. Un instant, on le croira mort, mais il aura d'ores et déjà gagné l'affection de sa belle...
Quant à Wall·E, le robot éponyme est une machine vieillissante, purement utilitaire mais vaillante, affectée à une tâche entièrement prosaïque — le nettoyage de la Terre abandonnée par l'humanité. En essayant de suivre le robot qu'il aime, il a le don de se mettre dans des situations impossibles, qui exaspèrent l'objet de son affection. Mais quand il se sacrifie pour sauver l'humanité, Wall·E se mérite amour et reconnaissance.
Ainsi, le nouvel héros masculin, qu'il soit mutant, mécanique ou maladroit, conquiert celle qu'il aime en faisant oublier ses travers, ses gaucheries, son irresponsabilité, à force de dévouement. Si c'est ce qu'il faut pour sceller un lien d'affection, on comprend mieux... l'attrait de Jésus pour les croyantes. Ben oui, le personnage de Jésus dans les évangiles a ses côtés casse-tout et un peu délinquant (aux noces de Cana, etc.) mais quand on a besoin de lui pour racheter l'humanité, il est là, cloué sur la croix!
Dans Get Smart, le héros est un simple employé d'une agence du renseignement étatsunien, qui rêve de quitter son poste dans un bureau pour opérer sur le terrain comme les vrais agents. Mais quand les événements réalisent son rêve, il se révèle d'une maladresse alarmante pour sa partenaire qui le soupçonnera même d'avoir menti à ses supérieurs pour se faire bien voir. Afin de se disculper, il risquera sa vie pour sauver Los Angeles et le président. Un instant, on le croira mort, mais il aura d'ores et déjà gagné l'affection de sa belle...
Quant à Wall·E, le robot éponyme est une machine vieillissante, purement utilitaire mais vaillante, affectée à une tâche entièrement prosaïque — le nettoyage de la Terre abandonnée par l'humanité. En essayant de suivre le robot qu'il aime, il a le don de se mettre dans des situations impossibles, qui exaspèrent l'objet de son affection. Mais quand il se sacrifie pour sauver l'humanité, Wall·E se mérite amour et reconnaissance.
Ainsi, le nouvel héros masculin, qu'il soit mutant, mécanique ou maladroit, conquiert celle qu'il aime en faisant oublier ses travers, ses gaucheries, son irresponsabilité, à force de dévouement. Si c'est ce qu'il faut pour sceller un lien d'affection, on comprend mieux... l'attrait de Jésus pour les croyantes. Ben oui, le personnage de Jésus dans les évangiles a ses côtés casse-tout et un peu délinquant (aux noces de Cana, etc.) mais quand on a besoin de lui pour racheter l'humanité, il est là, cloué sur la croix!
Libellés : Films
Comments:
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Je trouve votre blog brillant dans ses analyses.
C'est vraiment du beau boulot et ça brasse large.
Romain Lucazeau
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C'est vraiment du beau boulot et ça brasse large.
Romain Lucazeau
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