2008-01-04

 

L'accueil en France

Je poursuis mon petit jeu des rapprochements... Le mois dernier, la Direction française du tourisme annonçait son désir d'améliorer l'accueil des touristes étrangers en France. Personnellement, je ne trouve pas l'accueil si mauvais, mais il est vrai que je suis depuis longtemps rompu aux particularités hexagonales. Mais il y a sans doute plus d'informations fournies en anglais dans les musées et grands lieux de passage de l'Espagne ou de l'Italie, d'où une cote d'amour plus élevée pour ces pays.

Mais il y a aussi la convivialité humaine. Et c'est un fait que le stéréotype du Français fort en gueule, pour ne pas dire râleur et susceptible, correspond à une réalité dans une grande ville comme Paris. (Il a quelques traits en commun avec le New Yorkais de Manhattan, d'ailleurs...) Mais est-ce une hostilité aux touristes étrangers ou le naturel qui refait surface? J'ai déjà mentionné l'humeur pessimiste des Français et les sondages ou données soulignent que les Français sont souvent plus insatisfaits de leur propre vie que les habitants de pays comparables. (Dans le classement général de l'indice du bonheur mondial, la France est au quinzième rang, précédée par les pays des grands hivers comme le Canada ou la Finlande, de la pluie incessante comme l'Irlande ou le Royaume-Uni ou de la sécheresse comme l'Espagne. Ce qui correspond à la carte du bonheur de White ou aux résultats du Legatum Institute pour l'indice de satisfaction de vie...)

Or, en plein dans l'actualité, on rapporte aujourd'hui que le moral des ménages français est à la baisse. Mais comment des gens qui ont le moral à plat peuvent accueillir des touristes avec le sourire? La solution au mauvais accueil des étrangers en France, c'est donc de commencer par rendre les Français plus heureux de leur sort...

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Comments:
Bonjour JL.
Les Français ont toujours été mal jugés par les Anglo-Saxons, nil novi sub sole. Ce n'est pas bien grave. Ce qui l'est davantage, c'est l'aliénation - fonder l'opinion que l'on a de soi-même sur le jugement d'autrui, si partial soit-il, relève de la psychose. En ce sens, les Français se québécisent et se larbinisent, hélas.
Je ne sache pas que les Étatsuniens se soucient fort de ce que les Français pensent d'eux, sauf pour le dénoncer à l'occasion de l'une de leurs crises périodiques de francophobie. Tout cela n'a pas grande importance.
TSPM
(mais si, on le lit, ce blogue, sans blague. Parfois.)
 
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