2007-12-22

 

De la fantasy japonaise

Selon le site de l'éditeur, Vertical, la série intitulée en anglais The Guin Saga est la plus populaire des séries de fantasy publiées au Japon. Ne compte-t-elle pas une centaine de tomes? Le premier volume traduit en anglais, The Leopard Mask, était distribué (gratuitement) aux participants de la Convention mondiale de fantasy à Saratoga Springs. L'ouvrage signé par Kaoru Kurimoto a été traduit par Alexander O. Smith avec Elye J. Alexander. Un encart publicitaire associe le livre à l'heroic-fantasy dans la veine de Conan le Barbare et, somme toute, c'est fort approprié. Le personnage de Guin, un grand guerrier au visage caché par une tête de léopard (sans doute) fixée par magie et au passé mystérieux, rappelle celui de Conan. Ses prouesses guerrières m'ont également rappelé ce que j'avais lu des aventures de Conan (en particulier, celles que L. Sprague de Camp avait composées...). Ce qui est différent, c'est la présence dans le décor de deux jeunes enfants, Rinda et Remus, des jumeaux porteurs d'un lourd destin, mais que la conquête du royaume dont ils étaient les héritiers a transformé en proscrits. Guin devient leur protecteur et il affronte pour eux des dangers qui sont souvent d'origine surnaturelle. L'influence japonaise se fait sentir dans l'accumulation de démons, revenants et autres monstres qui hantent les bois et les forteresses de cette contrée imaginaire (on peut songer ici aux aventures d'InuYasha) et je la sens aussi dans l'importance donnée à la loyauté des chevaliers envers leur maître qui ne la mérite pas (parce qu'il est un imposteur). Le tout est très court, se lit vite et se termine naturellement sur un suspense qui invite à lire le volume suivant!

Libellés :


Comments: Publier un commentaire

<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?