2007-10-23
Chocs culturels
De retour à Montréal après un aller retour de 5000 km en fin de semaine (non sans un pincement de culpabilité écologique, mais là où il n'y a pas de gêne il n'y a pas de plaisir), je réfléchissais au choc vécu par L'Esprit Vagabond à son retour de voyage. J'y ai pensé aussi en lisant le compte-rendu de Riverbend dont l'exil syrien commence par une espèce de dépaysement.
Je ne suis parti que quelques jours, mais il serait également exact de dire que je suis parti de chez moi depuis deux ou trois semaines. Ne passant par mon appartement que deux ou trois jours par semaine, et surtout pour dormir, je n'ai pas vraiment renoué avec ma routine. Pourtant, assez curieusement, j'ai ressenti avec une acuité particulière la familiarité des rues de mon quartier en revenant cette fois.
Est-ce la césure propre aux voyages en avion qui magnifie les retrouvailles et le sentiment de reconnaissance? Ou serait-ce plutôt le contraste entre la grisaille fraîche et pluvieuse de Vancouver et le temps chaud de Montréal? À Vancouver, c'était déjà l'automne qui se faisait sentir. À Montréal, la chaleur prolonge l'été et c'est peut-être l'accoutumance au temps chaud qui fait qu'au retour de Vancouver, j'ai l'impression d'être doublement de retour.
En attendant l'hiver qui fera de nous tous des exilés de l'été.
Je ne suis parti que quelques jours, mais il serait également exact de dire que je suis parti de chez moi depuis deux ou trois semaines. Ne passant par mon appartement que deux ou trois jours par semaine, et surtout pour dormir, je n'ai pas vraiment renoué avec ma routine. Pourtant, assez curieusement, j'ai ressenti avec une acuité particulière la familiarité des rues de mon quartier en revenant cette fois.
Est-ce la césure propre aux voyages en avion qui magnifie les retrouvailles et le sentiment de reconnaissance? Ou serait-ce plutôt le contraste entre la grisaille fraîche et pluvieuse de Vancouver et le temps chaud de Montréal? À Vancouver, c'était déjà l'automne qui se faisait sentir. À Montréal, la chaleur prolonge l'été et c'est peut-être l'accoutumance au temps chaud qui fait qu'au retour de Vancouver, j'ai l'impression d'être doublement de retour.
En attendant l'hiver qui fera de nous tous des exilés de l'été.