2007-10-21
Canvention 2007
Hier soir, en débarquant de l'autobus qui m'avait amené au cœur de Vancouver, je me suis retrouvé en face d'un Starbucks. Il tombait une pluie fine et il ne manquait au portrait typique de Vancouver que la silhouette des montagnes à l'horizon, que la grisaille et l'obscurité cachaient complètement. Le lendemain, je reprenais le même autobus express pour me rendre à l'hôtel de la Canvention, dans la banlieue de Richmond. Une fois passé l'arrêt de l'aéroport, l'autobus suit un boulevard bordé de commerces et de supermarchés. C'est à deux pas de cet hôtel Radisson qu'un petit avion vient de s'encastrer dans un immeuble, vendredi après-midi. Ce qui peut rappeler des incidents à New York, Milan et en Floride ces dernières années... (Ces cas sont-ils plus fréquents depuis le 11 septembre 2001? Ou les édifices à ce point élevés que les avions leur rentrent dedans sont-ils plus nombreux?) Le boulevard est surplombé par le viaduc pour une future ligne du SkyTrain produit par Bombardier, dont on peut voir l'alignement des piliers dans cette photo vespérale. Mais les arrêts de la ligne 98-B ne peuvent que faire envie à un Montréalais : les arrêts sont équipés d'affiches électroniques annonçant le temps d'attente et l'approche du prochain autobus.
Le programme de la journée n'est pas trop chargé. Malgré l'absence de Claude-Michel Prévost, qui joue à l'homme invisible, Christian Sauvé et moi animons les tables rondes sur les problèmes de la traduction, puis sur la SFCF. Les organisateurs avaient eu l'idée saugrenue d'annoncer des événements en français, mais j'ai réussi à faire passer le mot : ils auraient lieu en anglais (sauf vote unanime de l'auditoire). Du coup, il y eut pratiquement plus de personnes pour les panels francophones qu'à Con*Cept.
En soirée, ce fut l'occasion de se réunir autour d'une bonne table. Après le dim sum du midi, on opte pour un restaurant plus traditionnel dans cette partie du pays, offrant des steaks, pommes de terre au four, etc. Autour de notre table se retrouvent des représentants de plusieurs entreprises éditoriales de la SF canadienne : de gauche à droite, on aperçoit Brian Hades (Edge), Paula Johanson, Christian Sauvé (Solaris), Jean-Louis Trudel et Diane Walton (On Spec). C'est le point fort de ces rassemblements réguliers que sont les Canventions : revoir des amis, des connaissances et des visages familiers pour rappeler l'existence d'une communauté et, ce faisant, aider à la créer.
Le programme de la journée n'est pas trop chargé. Malgré l'absence de Claude-Michel Prévost, qui joue à l'homme invisible, Christian Sauvé et moi animons les tables rondes sur les problèmes de la traduction, puis sur la SFCF. Les organisateurs avaient eu l'idée saugrenue d'annoncer des événements en français, mais j'ai réussi à faire passer le mot : ils auraient lieu en anglais (sauf vote unanime de l'auditoire). Du coup, il y eut pratiquement plus de personnes pour les panels francophones qu'à Con*Cept.
En soirée, ce fut l'occasion de se réunir autour d'une bonne table. Après le dim sum du midi, on opte pour un restaurant plus traditionnel dans cette partie du pays, offrant des steaks, pommes de terre au four, etc. Autour de notre table se retrouvent des représentants de plusieurs entreprises éditoriales de la SF canadienne : de gauche à droite, on aperçoit Brian Hades (Edge), Paula Johanson, Christian Sauvé (Solaris), Jean-Louis Trudel et Diane Walton (On Spec). C'est le point fort de ces rassemblements réguliers que sont les Canventions : revoir des amis, des connaissances et des visages familiers pour rappeler l'existence d'une communauté et, ce faisant, aider à la créer.
Libellés : Congrès, Science-fiction, Voyages