2007-08-15

 

Iconographie uqamienne

La situation de l'UQÀM doit être encore plus désespérée que je le croyais. Comme le signalait en juillet Le Devoir dans un article accessible pour les abonnés, l'université a des devoirs d'été à compléter : gérer les déficits liés à ses aventures immobilières, réduire les déficits des activités courantes, négocier avec les syndicats et les associations étudiantes, réviser l'offre de cours... et trouver un nouveau recteur ou rectrice pour s'occuper de tout cela!

Est-ce pour signaler le sérieux de la situation que la bannière du site officiel de l'UQÀM inclut la photo visible sur cette page? A priori, c'est charmant : une jeune fille studieuse jongle avec des livres extraits d'une tablette tout en lisant un autre volume. Puis, on se rend compte qu'il fait noir tout autour. La bibliothèque entière semble plongée dans l'obscurité, même si l'étudiante a trouvé une plage de lumière qui lui permet de lire — encore que l'illumination en question semblerait plus apte à l'éblouir.

Du coup, la pauvre fait figure d'unique survivante d'un système qui s'effondre. Tout s'éteint autour d'elle et le message semble clair : les étudiants n'ont plus rien à attendre d'une université où l'amour du savoir n'est plus qu'une lueur isolée au sein des ténèbres.

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