2007-08-06
Faute de goût
Le braquage d'hier au musée des Beaux-Arts Jules-Chéret de Nice m'a bien sûr rappelé ma visite à ce même musée en mai dernier. Je n'aurais pas cru que cet établissement sis sur une rue qui serpente de bas en haut attirerait à ce point les voleurs. Il semble assez mal situé pour une fuite rapide par des braqueurs...
J'avais abouti dans cette rue lors de ma première visite à Nice alors que je cherchais mon hôtel — en pleine nuit, après avoir conduit de Paris à Nice dans la journée — puisque cet hôtel aurait dû se trouver presque en face du musée, selon la carte qu'on m'avait fournie. Il y a plus d'un récit fantastique qui commence ainsi, par la recherche d'un édifice introuvable...
J'avais fini par trouver mon hôtel à sa place, qui n'était pas celle que la carte indiquait, mais je trouve que la commande qui a envoyé les braqueurs au musée est aussi défectueuse que ma carte l'était : tout ça pour deux Bruegel, un Monet et un Sisley? Si j'ai vu ces tableaux, je m'en souviens à peine. Sans parler des Mossa, des Bashkirtseff ou des Orientalistes, j'aurais préféré, à leur place, emporter d'autres tableaux avant de me rabattre sur des peintres qu'on voit partout. Par exemple, cette vue de la rade de Villefranche par Louis-Eugène Boudin...
Enfin, on peut espérer qu'on retrouvera ces quatre toiles, tout comme on avait fini par retrouver la salière de Benvenuto Cellini.
J'avais abouti dans cette rue lors de ma première visite à Nice alors que je cherchais mon hôtel — en pleine nuit, après avoir conduit de Paris à Nice dans la journée — puisque cet hôtel aurait dû se trouver presque en face du musée, selon la carte qu'on m'avait fournie. Il y a plus d'un récit fantastique qui commence ainsi, par la recherche d'un édifice introuvable...
J'avais fini par trouver mon hôtel à sa place, qui n'était pas celle que la carte indiquait, mais je trouve que la commande qui a envoyé les braqueurs au musée est aussi défectueuse que ma carte l'était : tout ça pour deux Bruegel, un Monet et un Sisley? Si j'ai vu ces tableaux, je m'en souviens à peine. Sans parler des Mossa, des Bashkirtseff ou des Orientalistes, j'aurais préféré, à leur place, emporter d'autres tableaux avant de me rabattre sur des peintres qu'on voit partout. Par exemple, cette vue de la rade de Villefranche par Louis-Eugène Boudin...