2007-07-30
Il y a dix-sept ans
Il y a dix-sept ans, c'était aussi un dimanche 29 juillet à Brindisi. Selon mon journal de voyage, il faisait soleil — le contraire aurait été surprenant. (Si j'ai retenu quelque chose de mon passage sur la Côte d'Azur, c'est bien l'impression que le nord de la Méditerranée s'africanise sur le plan climatique. Les canicules de cet été ne peuvent que confirmer la chose, ainsi que les témoignages sur les températures à la hausse en Grèce, en Italie, en Espagne, etc.)
Il y a dix-sept ans, un quartier de lune brillait dans le ciel, illuminant la côte italienne qui s'éloignait lentement. Ce soir, la lune est pleine.
Il y a dix-sept ans, presque chaque journée de l'été avait été remplie du matin au soir. Il n'y avait pas un moment à perdre. Tout était neuf et il fallait que j'en profite. Je pressentais sans doute que je n'aurais pas de sitôt l'occasion de revenir... De fait, je ne suis jamais retourné à Brindisi, ou en Grèce.
Il y a dix-sept ans, pourtant, la journée du 29 juillet avait été une des plus tranquilles de mon périple européen. Arrivé en début de journée par le train de nuit en provenance de Naples, j'avais attendu deux bonnes heures pour obtenir ma carte d'embarquement à bord du Poséidon en partance pour Patras. Puis, j'avais attendu de nouveau, car le départ n'était pas immédiat. Une pizza à midi, puis de la lecture au soleil ou à l'ombre... Il n'y avait sans doute rien à visiter à Brindisi, où il ne me restait plus assez de lires.
Il y a dix-sept ans, un quartier de lune brillait dans le ciel, illuminant la côte italienne qui s'éloignait lentement. Ce soir, la lune est pleine.
Il y a dix-sept ans, presque chaque journée de l'été avait été remplie du matin au soir. Il n'y avait pas un moment à perdre. Tout était neuf et il fallait que j'en profite. Je pressentais sans doute que je n'aurais pas de sitôt l'occasion de revenir... De fait, je ne suis jamais retourné à Brindisi, ou en Grèce.
Il y a dix-sept ans, pourtant, la journée du 29 juillet avait été une des plus tranquilles de mon périple européen. Arrivé en début de journée par le train de nuit en provenance de Naples, j'avais attendu deux bonnes heures pour obtenir ma carte d'embarquement à bord du Poséidon en partance pour Patras. Puis, j'avais attendu de nouveau, car le départ n'était pas immédiat. Une pizza à midi, puis de la lecture au soleil ou à l'ombre... Il n'y avait sans doute rien à visiter à Brindisi, où il ne me restait plus assez de lires.