2015-04-12
Les 24 heures de science
Cette année, les 24 heures de science auront lieu les 8 et 9 mai. Comme chaque année depuis une décennie, il s'agit de concentrer sur deux jours environ un maximum d'activités pour favoriser la culture scientifique dans toute la province du Québec. Une très petite organisation assure la coordination avec les dizaines de contributeurs et investit le gros du budget dans la promotion.
Le congrès Boréal a participé plusieurs fois aux 24 heures de science puisque ses dates début mai coïncident depuis plusieurs années avec le créneau privilégié par l'événement. D'ailleurs, le 9 mai, de 13 h à 14 h, le concours de la meilleure formule sur place au congrès Boréal est inscrit en tête de liste dans la catégorie correspondante des 24 heures de science. C'est un rendez-vous ! Des tenants de plusieurs formules scientifiques différentes soutiendront en public que la leur a le mieux servi la science-fiction. À la fin, le public votera.
Afin d'améliorer encore plus la publicité de l'événement, les 24 heures de science ont lancé une campagne de sociofinancement avec Indiegogo. L'an dernier, les quelque 300 activités coordonnées par l'organisation avaient accueilli 37 000 participants. Avec une meilleure publicité, pourrait-on faire mieux ? Pour l'instant, 28 personnes ont fait un don à la campagne de souscription qui a amassé 1170 $ en 17 jours. Or, l'objectif était de 10 000 $ (extrêmement modeste quand on connaît les tarifs publicitaires) et il ne reste plus qu'une quinzaine de jours. Je ne peux pas m'empêcher de penser au 12 décembre dernier, quand il y a eu une mobilisation rapide pour s'opposer aux coupures annoncées dans les organismes de culture scientifique au Québec. En un peu plus de 72 heures, la pétition lancée à cette occasion avait recueilli 3691 signatures... Quand on dit que signer des pétitions, c'est facile. Si chaque signataire de la pétition avait donné 1 $, la campagne des 24 heures de science aurait déjà plus d'argent qu'elle n'en a actuellement.
À titre de comparaison, le Geekfest Montréal 2015 vient de lancer sa propre campagne de sociofinancement sur Kickstarter et a déjà obtenu 2349 $, également de 28 personnes.
Bonne chance à tous !
Le congrès Boréal a participé plusieurs fois aux 24 heures de science puisque ses dates début mai coïncident depuis plusieurs années avec le créneau privilégié par l'événement. D'ailleurs, le 9 mai, de 13 h à 14 h, le concours de la meilleure formule sur place au congrès Boréal est inscrit en tête de liste dans la catégorie correspondante des 24 heures de science. C'est un rendez-vous ! Des tenants de plusieurs formules scientifiques différentes soutiendront en public que la leur a le mieux servi la science-fiction. À la fin, le public votera.
Afin d'améliorer encore plus la publicité de l'événement, les 24 heures de science ont lancé une campagne de sociofinancement avec Indiegogo. L'an dernier, les quelque 300 activités coordonnées par l'organisation avaient accueilli 37 000 participants. Avec une meilleure publicité, pourrait-on faire mieux ? Pour l'instant, 28 personnes ont fait un don à la campagne de souscription qui a amassé 1170 $ en 17 jours. Or, l'objectif était de 10 000 $ (extrêmement modeste quand on connaît les tarifs publicitaires) et il ne reste plus qu'une quinzaine de jours. Je ne peux pas m'empêcher de penser au 12 décembre dernier, quand il y a eu une mobilisation rapide pour s'opposer aux coupures annoncées dans les organismes de culture scientifique au Québec. En un peu plus de 72 heures, la pétition lancée à cette occasion avait recueilli 3691 signatures... Quand on dit que signer des pétitions, c'est facile. Si chaque signataire de la pétition avait donné 1 $, la campagne des 24 heures de science aurait déjà plus d'argent qu'elle n'en a actuellement.
À titre de comparaison, le Geekfest Montréal 2015 vient de lancer sa propre campagne de sociofinancement sur Kickstarter et a déjà obtenu 2349 $, également de 28 personnes.
Bonne chance à tous !
Libellés : Boréal, Montréal, Science-fiction, Sciences
2015-04-02
Quelques nouvelles de l'écrivain en 2015
J'émerge d'un long travail de recherche muséal avant de replonger dans d'autres travaux de rédaction qui n'auront pas grand-chose à voir avec la fiction. En attendant, j'en profite pour répercuter quelques nouveautés. D'une part, en France, la revue Galaxies a publié dans le numéro 33 ma nouvelle « Les anneaux de Vénus » qui est un peu une hétérotopie politique... (On peut s'abonner à Galaxies.) Deux autres nouvelles inédites sont à venir dans des anthologies de Rivière Blanche. J'en reparlerai.
D'autre part, au Canada, la revue Brins d'éternité publiera (normalement) ma nouvelle « La lumière du vide » dans son numéro 41. Il s'agira de science-fiction mundane dont le personnage posera pourtant le pied sur un autre monde, ou presque. Et il s'agit presque de science-fiction dure comme je n'en avais pas signé depuis longtemps. (On peut s'abonner à Brins d'éternité.)
Enfin, aux États-Unis, ma nouvelle « The Snows of Yesteryear » d'abord parue dans l'anthologie Carbide-Tipped Pens (Tor, 2014), réunie par Ben Bova et Eric Choi, connaîtra une seconde vie dans l'anthologie Loosed Upon the World chez Saga Press, une nouvelle collection (.PDF) de science-fiction et de fantasy chez Simon and Schuster. L'ouvrage doit paraître le 25 août prochain et j'en profite pour saluer les anthologistes Bova et Choi, ainsi que l'éditeur Tor, qui ont permis cette réédition durant la période d'exclusivité accordée à Carbide-Tipped Pens.
L'anthologiste John Joseph Adams a réuni plusieurs nouvelles sur le thème du réchauffement planétaire et des changements climatiques. Le sommaire compte de belles plumes et de gros noms, plusieurs Canadiens et un seul Français :
D'autre part, au Canada, la revue Brins d'éternité publiera (normalement) ma nouvelle « La lumière du vide » dans son numéro 41. Il s'agira de science-fiction mundane dont le personnage posera pourtant le pied sur un autre monde, ou presque. Et il s'agit presque de science-fiction dure comme je n'en avais pas signé depuis longtemps. (On peut s'abonner à Brins d'éternité.)
Enfin, aux États-Unis, ma nouvelle « The Snows of Yesteryear » d'abord parue dans l'anthologie Carbide-Tipped Pens (Tor, 2014), réunie par Ben Bova et Eric Choi, connaîtra une seconde vie dans l'anthologie Loosed Upon the World chez Saga Press, une nouvelle collection (.PDF) de science-fiction et de fantasy chez Simon and Schuster. L'ouvrage doit paraître le 25 août prochain et j'en profite pour saluer les anthologistes Bova et Choi, ainsi que l'éditeur Tor, qui ont permis cette réédition durant la période d'exclusivité accordée à Carbide-Tipped Pens.
L'anthologiste John Joseph Adams a réuni plusieurs nouvelles sur le thème du réchauffement planétaire et des changements climatiques. Le sommaire compte de belles plumes et de gros noms, plusieurs Canadiens et un seul Français :
- « Shooting the Apocalypse »—Paolo Bacigalupi
- « The Myth of Rain »—Seanan McGuire
- « Outer Rims »—Toiya Kristen Finley
- « Kheldyu »—Karl Schroeder
- « The Snows of Yesteryear »—Jean-Louis Trudel
- « A Hundred Hundred Daisies »—Nancy Kress
- « The Rainy Season »—Tobias S. Buckell
- « The Netherlands Lives With Water »—Jim Shepard
- « The Precedent »—Sean McMullen
- « Hot Sky »—Robert Silverberg
- « That Creeping Sensation »—Alan Dean Foster
- « Truth or Consequences »—Kim Stanley Robinson
- « Entanglement »—Vandana Singh
- « Staying Afloat »—Angela Penrose
- « Eighth Wonder »—Chris Bachelder
- « Eagle »—Gregory Benford
- « Outliers »—Nicole Feldringer
- « Quiet Town »—Jason Gurley
- « The Day It All Ended »—Charlie Jane Anders
- « The Smog Society »—Chen Qiufan
- « Racing the Tide »—Craig DeLancey
- « Mutant Stag at Horn Creek »—Sarah Castle
- « Hot Rods »—Cat Sparks
- « The Tamarisk Hunter »—Paolo Bacigalupi
- « Mitigation »—Tobias Buckell & Karl Schroeder
- «Time Capsule Found on the Dead Planet »—Margaret Atwood
Libellés : Écriture, Effet de serre, Science-fiction