2015-11-07
Les fantômes des autres
En novembre il fait froid au fond des cœurs aimants,
car c'est le mois des morts et des longs crépuscules,
les vivants sont leurs proies et les mourants basculent
dans le néant qui est le meilleur des calmants
Pourtant, les spectres de nos proches et amants
nous hantent sans répit, regrets qui nous acculent
et souvenirs heureux d'un amour qui bouscule,
chair de notre vie sous la peau de revenants
D'eux nous n'avons pas peur, qu'on les appelle ou non,
ils ont béni nos cœurs et nous savons leurs noms,
mais un fantôme inconnu, lui, glace d'effroi
Des spectres étrangers, nous n'espérons rien,
ni vérité qui broie ni amour qui foudroie,
tremblant surtout d'entendre l'ombre souffler : Viens...
car c'est le mois des morts et des longs crépuscules,
les vivants sont leurs proies et les mourants basculent
dans le néant qui est le meilleur des calmants
Pourtant, les spectres de nos proches et amants
nous hantent sans répit, regrets qui nous acculent
et souvenirs heureux d'un amour qui bouscule,
chair de notre vie sous la peau de revenants
D'eux nous n'avons pas peur, qu'on les appelle ou non,
ils ont béni nos cœurs et nous savons leurs noms,
mais un fantôme inconnu, lui, glace d'effroi
Des spectres étrangers, nous n'espérons rien,
ni vérité qui broie ni amour qui foudroie,
tremblant surtout d'entendre l'ombre souffler : Viens...
Libellés : Poème