2015-10-31
La saison achevée...
Quand la neige s'abat, nouvelle éclosion
de blanc pour nos ébats, faisant des champs un lit,
capitonnant les bois et lissant tous les plis,
un monde neuf, sans loi, s'offre à l'explosion
Il n'attend qu'un verbe pour sa création,
qu'un parleur pour crier son cœur jusqu'à la lie
et sauver cet hiver élu du triste oubli
où périt qui n'ose la révolution
Quand les neiges fondent, leur blancheur s'est usée,
la page a résisté aux mots qui ont fusé :
de l'hiver épuisé ne reste que la boue
Si quelques rares flocons encor se fourvoient,
le printemps se moque de cet hiver à bout —
sourd au chuchotement libéré de nos voix
de blanc pour nos ébats, faisant des champs un lit,
capitonnant les bois et lissant tous les plis,
un monde neuf, sans loi, s'offre à l'explosion
Il n'attend qu'un verbe pour sa création,
qu'un parleur pour crier son cœur jusqu'à la lie
et sauver cet hiver élu du triste oubli
où périt qui n'ose la révolution
Quand les neiges fondent, leur blancheur s'est usée,
la page a résisté aux mots qui ont fusé :
de l'hiver épuisé ne reste que la boue
Si quelques rares flocons encor se fourvoient,
le printemps se moque de cet hiver à bout —
sourd au chuchotement libéré de nos voix
Libellés : Poème