2015-06-02
Quand les barreaux s'évanouissent jusqu'au dernier
Enfermé à la fin dans la cage du temps
qui coule, s'épuise, s'abolit et l'oublie,
le condamné perd tout ce qu'il a établi,
riche de peu de jours, dépouillé de ses ans.
Le captif vit pourtant s'il souffre en se butant
aux barres disparues, qui ont creusé de plis
sa face de battant, meurtrie d'amers replis,
flétrie par le dépit de partir au printemps
Car, mon pauvre Joël, nous pleurons aujourd'hui
l`homme qui a lutté pour rester notre ami
pas encor regretté, et présent pour l'été
Et pour toute l'année, et pour bien des années,
alors que le passé ou notre piété
ne console pas de l'âme à jamais fanée
qui coule, s'épuise, s'abolit et l'oublie,
le condamné perd tout ce qu'il a établi,
riche de peu de jours, dépouillé de ses ans.
Le captif vit pourtant s'il souffre en se butant
aux barres disparues, qui ont creusé de plis
sa face de battant, meurtrie d'amers replis,
flétrie par le dépit de partir au printemps
Car, mon pauvre Joël, nous pleurons aujourd'hui
l`homme qui a lutté pour rester notre ami
pas encor regretté, et présent pour l'été
Et pour toute l'année, et pour bien des années,
alors que le passé ou notre piété
ne console pas de l'âme à jamais fanée
Libellés : Poème