2015-05-15
Quand un condamné passe avant les autres
Chaque perte attriste, chaque départ émeut
arrache et emporte un morceau de notre cœur,
car le dernier vivant n'est pas le vainqueur,
il n'est que l'ami qui souffre de dire adieu
Chaque nuit chagrine, chaque heure où nos yeux
ne ferment plus, chaque instant privé de douceur
sont des moments trop longs, livrés à la rancœur
d'avoir perdu l'ami qui méritait mieux.
Chacun de nous se bat pour rester seul,
mais les mortels ne quittent pas quand ils le veulent,
sujets rebelles en vain à la mort annoncée:
son silence assourdit et son vide est pesant.
Notre âme effarée, sentant qu'elle va pleurer,
compte alors les joies laissées au ras du jusant.
arrache et emporte un morceau de notre cœur,
car le dernier vivant n'est pas le vainqueur,
il n'est que l'ami qui souffre de dire adieu
Chaque nuit chagrine, chaque heure où nos yeux
ne ferment plus, chaque instant privé de douceur
sont des moments trop longs, livrés à la rancœur
d'avoir perdu l'ami qui méritait mieux.
Chacun de nous se bat pour rester seul,
mais les mortels ne quittent pas quand ils le veulent,
sujets rebelles en vain à la mort annoncée:
son silence assourdit et son vide est pesant.
Notre âme effarée, sentant qu'elle va pleurer,
compte alors les joies laissées au ras du jusant.
Libellés : Poème