2015-05-18
Explorer l'avenir de l'environnement mondial à Montréal
J'avais vu passer la nouvelle, mais je n'avais pas eu le temps de la signaler. Comme le rapportait La Presse le 11 juin 2014, l'organisation internationale Future Earth, qui se donne pour but de coordonner les recherches sur les changements climatiques et le développement durable, s'installait à l'Université Concordia avec le soutien de l'UNESCO et du Programme des Nations unies pour l'environnement. Son secrétariat demeurait à Paris. Le 8 juillet, la nouvelle était confirmée par un communiqué de l'Université Concordia, qui précisait que Montréal serait une des cinq plaques tournantes à l'échelle de la planète, en compagnie de Tokyo, Paris, Stockholm et Boulder.
Sur une période de dix ans, Future Earth doit assurer la jonction de trois programmes axés sur les changements environnementaux à l’échelle du globe : le programme international sur la géosphère et la biosphère; le programme international sur les dimensions humaines des changements planétaires; et Diversitas, le programme mondial de recherche sur la biodiversité. En coopération avec le programme mondial de recherches sur le climat, le secrétariat montréalais de Future Earth doit recruter et mobiliser des chercheurs susceptibles de faire avancer les investigations connexes.
À terme, le comité scientifique de Future Earth doit effectivement assimiler ces programmes et agir en partenariat avec le World Climate Research Programme. La nomination du Dr. Paul Shrivastava à la tête du secrétariat mondial de Future Earth, le 13 février dernier, confirme la participation québécoise et canadienne à l'entreprise puisque celui-ci était jusqu’à tout récemment professeur émérite et directeur du Centre David O’Brien pour l’entreprise durable, à l’École de gestion John Molson de l’Université Concordia. Il dirige donc le secrétariat mondial de Future Earth, composé de cinq pôles mondiaux à Montréal (Canada), à Paris (France), à Tokyo (Japon), à Stockholm (Suède) et à Boulder (États-Unis). Ceux-ci sont épaulés par des pôles régionaux au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Amérique latine, en Europe, en Asie et en Afrique.
En faisant de Montréal un carrefour de la recherche environnementale, les institutions en cause n'obtiennent pas nécessairement des fonds supplémentaires pour leurs propres travaux, mais, au prix d'une contribution relativement modeste, les chercheurs de la région renforcent leurs possibilités de partenariat et d'échanges avec d'autres chercheurs dans le même domaine, ce qu'on décrivait autrefois en invoquant le mot magique « synergie ». Le calcul sera-t-il justifié par les résultats à terme ? C'est ce qu'on verra, mais le manque d'appui du gouvernement fédéral pour la recherche dans ces domaines oblige sans doute les acteurs du milieu à innover pour maximiser les ressources à leur disposition.
Sur une période de dix ans, Future Earth doit assurer la jonction de trois programmes axés sur les changements environnementaux à l’échelle du globe : le programme international sur la géosphère et la biosphère; le programme international sur les dimensions humaines des changements planétaires; et Diversitas, le programme mondial de recherche sur la biodiversité. En coopération avec le programme mondial de recherches sur le climat, le secrétariat montréalais de Future Earth doit recruter et mobiliser des chercheurs susceptibles de faire avancer les investigations connexes.
À terme, le comité scientifique de Future Earth doit effectivement assimiler ces programmes et agir en partenariat avec le World Climate Research Programme. La nomination du Dr. Paul Shrivastava à la tête du secrétariat mondial de Future Earth, le 13 février dernier, confirme la participation québécoise et canadienne à l'entreprise puisque celui-ci était jusqu’à tout récemment professeur émérite et directeur du Centre David O’Brien pour l’entreprise durable, à l’École de gestion John Molson de l’Université Concordia. Il dirige donc le secrétariat mondial de Future Earth, composé de cinq pôles mondiaux à Montréal (Canada), à Paris (France), à Tokyo (Japon), à Stockholm (Suède) et à Boulder (États-Unis). Ceux-ci sont épaulés par des pôles régionaux au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Amérique latine, en Europe, en Asie et en Afrique.
En faisant de Montréal un carrefour de la recherche environnementale, les institutions en cause n'obtiennent pas nécessairement des fonds supplémentaires pour leurs propres travaux, mais, au prix d'une contribution relativement modeste, les chercheurs de la région renforcent leurs possibilités de partenariat et d'échanges avec d'autres chercheurs dans le même domaine, ce qu'on décrivait autrefois en invoquant le mot magique « synergie ». Le calcul sera-t-il justifié par les résultats à terme ? C'est ce qu'on verra, mais le manque d'appui du gouvernement fédéral pour la recherche dans ces domaines oblige sans doute les acteurs du milieu à innover pour maximiser les ressources à leur disposition.
Libellés : Environnement, Futurisme, Montréal