2014-12-10

 

Mes fictions en russe

La publication en russe de plusieurs auteurs de Solaris dans le nouveau numéro (45-46) de la revue Supernova m'a incité à me plonger dans ma bibliographie russe.  J'ai d'ailleurs fait quelques découvertes.  Ainsi, ma nouvelle « Des anges sont tombés », déjà publiée en 1998 dans un périodique de Kharkov, a été traduite (de nouveau, je crois) et publiée par Vladimir Ilyin sur son site personnel sous le titre « Oupavchié Angely », ce qui correspondrait à « Chute d'anges ».  Sans ma permission, a priori...

Plus récemment, mon ancien correspondant, Sergueï Streltchenko a fait paraître (en octobre 2013, sauf erreur) un ouvrage, По воле народов страны Офир, qui réunit ses nouvelles (j'en avais d'ailleurs traduit quelques-unes en français à partir de versions anglaises), ses traductions et d'autres textes de sa plume.  (Sans en être certain, je crois que le titre pourrait se traduire par quelque chose comme Sur les peuples à venir du pays d'Ophir.)  L'ouvrage inclut trois de mes nouvelles en russe, soit« Enfants du soleil », « Report 323:  A Quebecois Infiltration Attempt » et « Les instincteurs de cruauté ».  J'inclus la couverture ci-après.


Dans les deux premiers cas, il s'agit de nouvelles parues auparavant (en 1992 et 1993) dans des périodiques dont Streltchenko m'avait envoyé un exemplaire.  Par contre, il me semble avoir ignoré la publication antérieure d'une traduction de ma nouvelle « Les instincteurs de cruauté », auquel cas ce serait un inédit...  Comme je n'ai pas eu de nouvelles de Sergueï Streltchenko depuis des années et que je n'en ai pas donné non plus, je ne saurais le blâmer de ne pas m'en avoir informé.  Et puis, la Russie, c'est la Russie.  Entre l'attitude étatsunienne qui consiste à ne pas traduire les auteurs étrangers et l'attitude russe qui consiste à traduire les auteurs étrangers sans les prévenir la plupart du temps, on ne sait pas trop quoi choisir — mais la seconde paraît quand même préférable, même si elle oblige à mener enquête pour savoir ce qui arrive à nos fictions en terre russe.

Enfin, je ne voudrais pas oublier Laurent McAllister, qui a également eu droit à une traduction en russe.  Sa nouvelle « Kapuzine and the Wolf:  A Hortatory Tale » publiée aux États-Unis dans l'anthologie Witpunk (2003) a été traduite dans le cadre d'une édition russe (intitulée Витпанк) de toute l'anthologie en 2007.  Dans ce cas aussi, nous n'en avions pas été informés et nous n'avons jamais reçu ne serait-ce qu'un exemplaire de l'anthologie — ornée d'une fort jolie couverture, d'ailleurs.

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