2013-05-21
Paris, les tons gris
Le temps gris de Paris efface le ciel,
délave les crépis, estompe les nuages,
étouffe tous les cris et l'élan des rouages
de la bruissante vie de la machine à zèle
Entre crachin et pluie, il ouvre les ombrelles,
car le jour ralentit pour que durent les pages
car les enfants s'ennuient comme au premier âge
et les moments fuient en un claquement d'aile
d'un pigeon noir et gris, angelot excavé
d'une triste féerie, gras et jamais pressé,
tel un fragment meurtri de l'amère grisaille.
Nulle part et ici, la ville hésite et part
sans aucun but précis, face au vent qui cisaille,
quittant ses bancs moussus pour l'été qui répare
délave les crépis, estompe les nuages,
étouffe tous les cris et l'élan des rouages
de la bruissante vie de la machine à zèle
Entre crachin et pluie, il ouvre les ombrelles,
car le jour ralentit pour que durent les pages
car les enfants s'ennuient comme au premier âge
et les moments fuient en un claquement d'aile
d'un pigeon noir et gris, angelot excavé
d'une triste féerie, gras et jamais pressé,
tel un fragment meurtri de l'amère grisaille.
Nulle part et ici, la ville hésite et part
sans aucun but précis, face au vent qui cisaille,
quittant ses bancs moussus pour l'été qui répare
Libellés : Poème