2011-03-21
Sonnets albriens (8)
Acclamons les exploits du preux chevalier,
lui qui a fait honneur au nom de sa maison,
aux dames de son cœur et même aux oraisons
qu'il murmurait tout bas, droit sur son destrier !
Lui que le peuple aima pour l'avoir fait crier
sous le coup de la peur quand il avait raison,
tel d'un chien jappeur ou d'un méchant oison,
du champion du roi ou de maints guerriers
Car il avait la foi qui ne fléchit jamais
et la force du bras qui signe les hauts faits
jusqu'au soir de sa vie, accablé dans le noir
Saluons enfin l'esprit qui seul encor survit
lorsque l'épée se rompt et que faillit l'espoir :
à lui l'ultime prouesse que tous envient !
lui qui a fait honneur au nom de sa maison,
aux dames de son cœur et même aux oraisons
qu'il murmurait tout bas, droit sur son destrier !
Lui que le peuple aima pour l'avoir fait crier
sous le coup de la peur quand il avait raison,
tel d'un chien jappeur ou d'un méchant oison,
du champion du roi ou de maints guerriers
Car il avait la foi qui ne fléchit jamais
et la force du bras qui signe les hauts faits
jusqu'au soir de sa vie, accablé dans le noir
Saluons enfin l'esprit qui seul encor survit
lorsque l'épée se rompt et que faillit l'espoir :
à lui l'ultime prouesse que tous envient !
Libellés : Poème