2010-12-08

 

Le grand retour du blogueur

Cela faisait longtemps que ce blogue n'avait pas connu une aussi longue interruption. Mais c'est que j'ai été occupé.

Depuis la signature du contrat pour l'écriture de Suprématie en juin 2008, j'ai enchaîné — ou fait coïncider — durant cette période :

— l'écriture avec Yves Meynard de Suprématie (publié en 2009)
— la préparation pour publication du recueil Les Marées à venir (publié en 2009)
— la préparation pour publication avec Yves Meynard du recueil Les Leçons de la cruauté (publié en 2009)
— un post-doctorat d'un an
— des publications de textes divers dans la revue Liaison, le bulletin L'Omniscient de l'Association des communicateurs scientifiques, l'ouvrage Quels débats pour le XXIe siècle? et l'anthologie The Aurora Awards: Thirty Years of Canadian Science Fiction
— la soumission de deux articles et une notice pour un dictionnaire
— six communications universitaires dans des colloques ou congrès, de Peyresq en France à Victoria au Canada, en passant par Québec et Montréal
— l'enseignement de sept cours universitaires (et des poussières) totalisant plus de 850 étudiants
— l'écriture ou la publication de six nouvelles originales (et des poussières), sans compter les rééditions
— ma participation à l'organisation du congrès mondial de science-fiction Anticipation en août 2009
— un mandat de quatre mois comme conservateur des sciences physiques au Musée des sciences et de la technologie du Canada
— la traduction d'un roman de plus de 320 000 mots de l'anglais au français
— et une vie personnelle bien remplie qui a inclus, entre autres, des fiançailles, l'achat d'un appartement, un déménagement de Montréal à Québec et un mariage avec ma bien-aimée (photo ci-dessous) Le tout en faisant des aller-retour presque hebdomadaires entre Montréal et Ottawa, puis entre Québec et Ottawa jusqu'au déménagement final en août dernier...

Mais, désormais, mon horaire se libère un peu et le blogue devrait reprendre vie. Avec un peu de chance.

Libellés :


Comments:
Bravo. Et félicitations aux jeunes mariés !
 
Félicitations :) tous nos vœux de bonheur !
 
Félicitations, c'est une belle photo, et une belle histoire qui commence!
 
Juste une question sur ''— la traduction d'un roman de plus de 320 000 mots de l'anglais au français''.

Du coin de l'oeil j'avais Ouï-dire ;) que c'était Anathem,chez Bragelonne.
Et là j'aurais besoin de votre avis.
Sur le Net on compare Neal Stephenson avec Thomas Pynchon!?
Selon vous?
Et la traduction? Toujours sur le net on disait que ça ne serait pas de la tarte pour celui qui oserait

Merci d'avance,
Serge

merci aussi pour Suprématie
et félicitations pour votre mariage.
 
Oui, de source non-autorisée, ce serait Anathem, mais pas chez Bragelonne. Sinon, je n'ai lu Pynchon que partiellement et je n'ai pas tout lu de Stephenson. Il y a sans doute des pages du Cryptonomicon qui peuvent rappeler le Pynchon de Gravity's Rainbow, mais Anathem creuse un filon différent, dont la thématique apparaît très tôt chez Stephenson. Ce que j'ai lu de Pynchon me semble relever d'une fiction érudite, d'un art totalisant, mais Stephenson n'y a sacrifié tout au plus que dans Snow Crash, de ce que j'ai lu de lui. Sinon, ce que je distingue dans plusieurs des ouvrages de Stephenson, c'est une argumentation au sujet de l'investigation scientifique et de l'amour de la connaissance. À certains égards, Anathem est pratiquement une apologie de la philosophie (de l'amour du savoir, au sens propre d'origine), voire une allégorie de l'idéal universitaire. Tout le reste se greffe là-dessus. Étant donné le contexte actuel où les universités nord-américaines sont bel et bien assiégées par un monde qui privilégie ce qui compte monétairement et utilitairement, cette allégorie est assez puissante.

Quant à la traduction d'Anathem, les passages scientifiques, philosophiques et techniques étaient faciles pour quelqu'un comme moi, mais l'hétéroclitisme stylistique affectionné par Stephenson était plus difficile à rendre en français. On en jugera peut-être un jour.
 
Merci pour vos commentaires même si j'aimes moins le ''peut-être''.
Un livre comme ça mérite d'être traduit.

Serge
 
Publier un commentaire

<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?