2010-02-28
Séismes
Le sol glisse et trahit nos plus sûres assises,
tous les murs qui abritaient nos vies s'évaporent,
ne laissant aux toits qu'un ciel soudain pour support
et la terre boit les âmes qu'elle a occises
La ville face à la mer n'est que plaine grise,
demeures sans leur rue et bateaux sans leur port,
enfants sans parents, tombes attendant leurs morts
et face à ces fins cruelles nos cœurs se brisent
Car si le sol tremble et la chance nous renie,
c'est une force aveugle qui sauve ou punit
ni la vie ni la mort n'étaient déjà écrites
Ébranlés, nous cachons notre peur sous la joie,
ou le chagrin : le sort ignore nos mérites
et ce serait folie de demander pourquoi
tous les murs qui abritaient nos vies s'évaporent,
ne laissant aux toits qu'un ciel soudain pour support
et la terre boit les âmes qu'elle a occises
La ville face à la mer n'est que plaine grise,
demeures sans leur rue et bateaux sans leur port,
enfants sans parents, tombes attendant leurs morts
et face à ces fins cruelles nos cœurs se brisent
Car si le sol tremble et la chance nous renie,
c'est une force aveugle qui sauve ou punit
ni la vie ni la mort n'étaient déjà écrites
Ébranlés, nous cachons notre peur sous la joie,
ou le chagrin : le sort ignore nos mérites
et ce serait folie de demander pourquoi
Libellés : Poème