2010-01-22

 

La libération des données

Il existe désormais de plus en plus de sites mettant à la disposition du public de nombreuses données recueillies par les gouvernements de pays industrialisés. Ceux-ci sont en partie recensés par cette page du journal The Guardian.

Parmi les plus importantes, on note :

data.gov : le site du gouvernement des États-Unis

www.data.gov.uk : le site du gouvernement de Sa Majesté, Élisabeth II, en Grande-Bretagne

data.australia.gov.au : le site du gouvernement de l'Australie

data.govt.nz : le site du gouvernement de la Nouvelle-Zélande

www.ca.gov/data/default.html : le site de l'État de la Californie

nyc.gov/html/datamine/html/home/home.shtml : le site de la ville de New York, New York

data.london.gov.uk : le site de la ville de Londres

www.toronto.ca/open : le site de la ville de Toronto

data.vancouver.ca : le site de la ville de Vancouver

Pour l'instant, ni le Canada ni la France ne semblent se joindre au mouvement. De la part de gouvernements dirigés par Harper et Sarkozy, ce n'est sans doute pas surprenant...

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Comments:
Y'a quand même beaucoup de données sur le site de Statistique Canada, non? Faut juste avoir la patience de creuser l'arborescence déplorable du site.
 
De toute évidence, tu es une personne aussi patiente qu'indulgente.

Le site de Statistique Canada (auquel j'ai aussi accès via l'université pour certaines données supplémentaires — qui devraient être disponibles gratuitement, d'ailleurs) m'a souvent rendu fou et j'ai envoyé quelques lettres gratinées aux employés pour déplorer l'inefficacité du site (et la mise sous clé d'une partie des données payées par nos impôts).

Non, je trouve justement que Statistique Canada aurait intérêt à s'inspirer de l'exemple donné par ces sites.

Mais, bien entendu, il faudrait que le gouvernement de Harper comprenne l'intérêt qu'il y a à faire circuler l'information et compense l'agence pour les revenus perdus...
 
En prolongement, une question éminemment politique est celle de l'utilisation de ces données. Il peut en effet y avoir là un formidable potentiel démocratique, voire d'émancipation, si elles sont par exemple utilisées pour retracer les réseaux qui font de plus en plus notre monde : http://yannickrumpala.wordpress.com/2009/01/04/cartographier-le-contemporain/
 
Patiente sans doute, indulgente... non pas tellement, mais j'ai tendance à me dire que c'est mieux que rien.

Cela dit, j'ai aussi un accès aux données payantes (via mon employeur), donc c'est sans doute pour ça que je n'ai pas vécu trop de frustration avec le site.

De toute façon, mieux vaut ne pas se plaindre trop fort : quand on voit les pratiques du gouvernement Harper vis à vis de la loi sur l'accès à l'information, on s'étonne même que Statistique Canada ait encore un site Internet... J'aurais peur qu'ils en cessent les opérations le temps de "réviser leurs pratiques pour s'adapter aux critiques"... :S
 
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