2010-01-03
Jusqu'à la fin de la nuit et de la glace
Par une nuit d'hiver, être le seul marcheur
à laisser dans la neige fraîchement tombée
(étincelante blancheur par le vent soufflée)
la trace de mes pas repoussant la noirceur
Face au vent de nordet, être le seul marcheur
à rugir, le dos moulu, la barbe encroûtée,
les doigts transis, la tuque lourde et congelée,
et la peau mordue, mais toujours la rage au cœur
Car il en faut de la volonté pour gravir
les rues de mon pays, et pas que le désir
d'en finir avec l'hiver et avec le froid
Il faut vouloir le chocolat chaud et fumant
qui prouve la soif de vivre debout et droit
malgré le frimas et toujours contre le vent
à laisser dans la neige fraîchement tombée
(étincelante blancheur par le vent soufflée)
la trace de mes pas repoussant la noirceur
Face au vent de nordet, être le seul marcheur
à rugir, le dos moulu, la barbe encroûtée,
les doigts transis, la tuque lourde et congelée,
et la peau mordue, mais toujours la rage au cœur
Car il en faut de la volonté pour gravir
les rues de mon pays, et pas que le désir
d'en finir avec l'hiver et avec le froid
Il faut vouloir le chocolat chaud et fumant
qui prouve la soif de vivre debout et droit
malgré le frimas et toujours contre le vent
Libellés : Poème
Comments:
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"mon pays c'est l'hiver" disait Gilles Vigneault... Et oui endurance et volonté pour vivre en ce pays aux températures en dessous du point de congélation ! Mais le chocolat chaud est une excellente motivation pour sortir :)
Vent debout, je ne crains rien tant qu'il y a un chocolat au bout du chemin !
Merci pour ces vers, qui n'ont pas le bon libellé me semble... ;)
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Vent debout, je ne crains rien tant qu'il y a un chocolat au bout du chemin !
Merci pour ces vers, qui n'ont pas le bon libellé me semble... ;)
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