2009-12-11

 

Peter Watts et les États-Unis

La nouvelle du jour : mon collègue, l'excellent écrivain canadien de science-fiction Peter Watts, a été arrêté mardi soir aux États-Unis en essayant de quitter le pays. BoingBoing a rapporté l'incident qui en est la cause et Peter lui-même décrit ce qui s'est passé sur son blogue.

Ce qui est clair, c'est qu'en plus d'avoir été malmené, Peter devra se défendre en cour, aux États-Unis, à ses frais. Ceci risque, et c'est une litote, de lui coûter très cher. Même s'il l'emportait, il en sortirait nettement plus pauvre. Et s'il ne réussissait pas à se justifier, il risquerait la prison.

Un fonds de soutien pour financer sa défense sera organisé par ses amis et tous les détails seront communiqués à ceux qui désireraient y contribuer dès qu'ils deviendront disponibles. En attendant, il est possible de contribuer à ses frais initiaux (ce que j'ai fait); voir le billet de Cory Doctorow sur BoingBoing pour la procédure à suivre.

Dans le meilleur des mondes, si on fait assez de bruit, les accusations pourraient être réduites ou carrément abandonnées. Mais il ne faudrait pas compter là-dessus, car je ne crois pas qu'on confondra souvent le monde où nous vivons avec le meilleur des mondes...

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Comments:
Je ne sais pas dans quelle province il est domicilié, mais si c'est en Ontario ou au Québec, dis-lui d'appeler le Barreau de la province. Ils ont des associations "Pro Bono" qui seront sans doute très intéressées par son cas et pourraient le défendre gratuitement.

Faire du bruit est en train de devenir la seule façon d'avoir accès à la justice, alors go!
 
Il habite à Toronto, mais il devra se défendre en cour aux États-Unis, donc j'ignore si ces organismes pourraient lui venir en aide.

Sinon, il se peut qu'on en entendra parler dans les médias anglophones sous peu.
 
J'avais compris l'aspect transfrontalier, mais ces avocats pourraient peut-être entrer en contact avec des collègues. Ça coûte rien d'essayer...
 
oui cela peut marcher, les associations de ce type sont souvent en contact avec d'autres à l'étranger (mais je m'avance). Cette histoire est dingue. Voilà qui ne me motive pas à aller aux States..
 
Amnesty, bien qu'ayant tendance à l'hypermétropie, pourrait peut-être aider.
 
En effet, dans la mesure où le comportement de ces douaniers (qui rappelle celui des policiers afghans dont on parle tant en ce moment au Canada) relève de la paranoïa xénophobe post-2001, Amnistie Internationale pourrait s'intéresser au cas... Voir cette page du site étatsunien.
 
On peut aussi rapporter un cas à la centrale britannique d'Amnistie Internationale en passant par cette page.
 
Enfin, selon ce message du blogue des Nielsen-Hayden, on peut aussi soutenir la cause en postant un chèque libellé au nom de Peter Watts à cette adresse :

Bakka-Phoenix Books
697 Queen St. West
Toronto, Ontario
M6J 1E6
 
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