2009-10-25

 

Une solution au dilemme électoral à Montréal

Comme souvent, le dilemme électoral à Montréal était sans doute insoluble s'il était considéré du seul point de vue des compétences et qualifications des candidats. Mais le citoyen peut aussi voter en recherchant non un résultat qui dépendrait de la performance des élus mais un résultat qui serait la conséquence directe du vote. Par exemple, l'élection de Louise Harel n'entraînerait pas nécessairement une meilleure gouvernance de la ville de Montréal (du moins, selon mes critères) ou même l'accomplissement des promesses électorales de l'équipe Harel, mais un vote majoritaire des Montréalais en faveur de Louise Harel constituerait un désaveu fort des politiques et pratiques de Gérald Tremblay. C'est la distinction entre un pari sur l'avenir (toujours fort risqué) et la perception plus prévisible des résultats d'un vote...

Ces jours-ci, j'avais loué une voiture et j'ai traversé le cœur du Québec en me faisant rappeler une fois de plus à quel point de nombreux chauffeurs québécois enfreignent le code de la route sans aucune gêne : feux rouges brûlés, oublis de signaler des virages ou changements de voie, hésitation à se ranger pour laisser passer une ambulance ou un camion de pompiers, excès de vitesse... La culture du tout-m'est-dû règne aussi chez les conducteurs québécois. De sorte qu'un piéton confirmé peut opter pour un choix électoral à Montréal susceptible de rappeler aux propriétaires de voiture que conduire sur les voies publiques est un privilège et non un droit...

Ce soir, j'ai donc résolu le dilemme électoral en profitant du scrutin anticipé. D'ici une dizaine de jours, je saurai si j'ai été le seul à penser ainsi.

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Comments:
Mutatis mutandis, j'en ai fait autant.
 
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