2009-10-23

 

Montréal, le dilemme électoral

Le choix du vote dans les élections municipales à Montréal n'aura jamais été aussi difficile. D'une part, les électeurs peuvent reporter au pouvoir Gérald Tremblay, dont l'administration travaille main dans la main avec les entreprises de construction. D'autre part, ils peuvent élire Louise Harel, dont l'anglais est laborieux mais les convictions séparatistes indubitables. Outre son aveuglement (volontaire?) au sujet de Benoit Labonté, tout indique qu'à la mairie, elle serait une bonne amie des syndicats municipaux...

Enfin, le tiers exclu, c'est Richard Bergeron de Projet Montréal que les médias ont rapidement rejeté dans les ténèbres extérieures quand on a remarqué un passage dans son ouvrage Les Québécois au volant, c'est mortel (Les Intouchables, 2005) sur le 11 septembre. Non seulement était-il farfelu, mais il était un adepte de la théorie du complot! Ouste! (Si on lit les passages en question, il semble plus enclin à exprimer une forme de scepticisme méthodique qui passe aujourd'hui pour une forme de la pensée critique mais qui exige en fait des certitudes à ce point blindées qu'il devient possible de douter de tout.) On peut se demander s'il pourrait être pire que les deux autres, mais c'est un candidat qui est quand même dur à avaler, même si son équipe a l'air plus crédible.

Bref, il reste quelques autres candidats à la mairie de Montréal : Michel Bédard (Équipe Bédard - Fierté Montréal), Louise O’Sullivan (Équipe Louise O’Sullivan - Parti Montréal - Ville-Marie) et Michel Prairie. Il serait peut-être temps d'en entendre parler un peu plus souvent...

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Comments:
Richard Bergeron n'a rien d'un hurluberlu. C'est un urbaniste d'expérience qui connaît très bien Montréal. Avant de le rejeter, je vous invite à lire le programme du parti Projet Montréal, élaboré démocratiquement par les membres en assemblée, et disponible depuis des mois sur notre site web:

http://www.projetmontreal.org
 
Comme candidat de son équipe, vous n'êtes pas exactement désintéressé...

Cela dit, si vous n'avez pas tout simplement recyclé (!) une intervention standard, je vous ferai remarquer que je pratique une certaine ironie dans mes propos sur Richard Bergeron et que je n'endosse pas nécessairement tous les avis des médias que je rapporte. Même si je demeure plus qu'un peu dérangé par ce que le passage en question révèle des véritables attitudes de Richard Bergeron... Le jupon dépasse...

Bref, il y aurait de quoi annuler son vote.
 
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