2009-09-06
Sonnets albriens (6)
Comme l'homme alité qui rêve de santé,
infirme condamné à ramper au plus bas
ou malade cloué à un triste grabat,
l'amoureux esseulé soupire après l'aimée
Comme l'homme enfermé qui veut sa liberté,
vagabond obligé de mesurer ses pas
ou forçat enchaîné qui mendie un repas,
l'amoureux esseulé soupire après l'aimée
Il compte les journées, et les heures aussi,
inscrites puis barrées sur la paroi blanchie
de la geôle exécrée que son espoir éclaire
Il en veut, affolé, au plus bref des instants
qui ose retarder l'émoi chaud et solaire
et l'étreinte attendue de deux amours naissants
infirme condamné à ramper au plus bas
ou malade cloué à un triste grabat,
l'amoureux esseulé soupire après l'aimée
Comme l'homme enfermé qui veut sa liberté,
vagabond obligé de mesurer ses pas
ou forçat enchaîné qui mendie un repas,
l'amoureux esseulé soupire après l'aimée
Il compte les journées, et les heures aussi,
inscrites puis barrées sur la paroi blanchie
de la geôle exécrée que son espoir éclaire
Il en veut, affolé, au plus bref des instants
qui ose retarder l'émoi chaud et solaire
et l'étreinte attendue de deux amours naissants
Libellés : Poème