2009-08-29
L'impératif du souvenir
Pour avoir vu un soir un géant endormi
ou un soleil extravagant émailler d'or
un lac dans les bois quand l'après-midi s'endort,
Remercie, ma muse, l'ampleur de mon pays.
La lune aussi a lui, bleuissant chaque nuit,
accrochant sa faux aux nuages du décor,
mondant les noires épinettes à bâbord
et révélant des lacs d'obscurité emplis.
Traverser les forêts, admirer les îlots
hérissant tels des esprits verts les vastes flots :
y songeras-tu toujours, ma muse, en ville ?
Sauras-tu tirer de ces moments un roman,
trépidant comme un torrent, complet comme une île
et riche de ces rares instants hors du temps ?
ou un soleil extravagant émailler d'or
un lac dans les bois quand l'après-midi s'endort,
Remercie, ma muse, l'ampleur de mon pays.
La lune aussi a lui, bleuissant chaque nuit,
accrochant sa faux aux nuages du décor,
mondant les noires épinettes à bâbord
et révélant des lacs d'obscurité emplis.
Traverser les forêts, admirer les îlots
hérissant tels des esprits verts les vastes flots :
y songeras-tu toujours, ma muse, en ville ?
Sauras-tu tirer de ces moments un roman,
trépidant comme un torrent, complet comme une île
et riche de ces rares instants hors du temps ?
Libellés : Poème