2008-09-08
L'esclavage du manteau
Le Canada n'est pas la Californie.
Il est sans doute possible de vivre sans un manteau ou coupe-vent sous les tropiques, mais le climat canadien n'est pas si clément. Après trois mois durant lesquels je ne me souviens guère d'avoir porté un manteau ou de m'en être soucié, un temps plus frais vient nous rappeler que l'été s'achève, que l'automne menace et que l'hiver n'est plus si loin. Bientôt, il sera impensable de sortir au soleil, le poil des bras ou des jambes à l'air, avec ou sans protection contre les ultraviolets et les maringouins.
Bientôt? Dès maintenant à Ottawa, si je crois aux températures affichées cette nuit par les thermomètres extérieurs! Ou certainement dans le courant de la semaine, si je crois aux prévisions qui annoncent un minimum de 5 degrés la nuit mercredi...
Il faudra donc se résigner à s'embarrasser d'un vêtement supplémentaire. Il a beau protéger du froid, il ajoute quelques secondes de plus au temps qu'il faut pour sortir. Sans parler des hésitations : choisit-on le blouson ou l'imperméable? lui confiera-t-on son porte-monnaie ou gardera-t-on sa trésorerie dans une poche du pantalon? l'enfile-t-on ou peut-on le pendre élégamment à son épaule sans le mettre? Et si on se promène en ville, il faut trouver une patère à laquelle l'accrocher, un dossier sur lequel le draper, un cintre auquel le suspendre, un vestiaire pour l'accepter...
Bref, il faut ressusciter tout un ensemble de minuscules habitudes pour intégrer ce nouveau compagnon à la routine quotidienne. Et tant que ce ne sera pas fait, on risquera toujours de l'oublier quelque part — comme j'ai bien failli le faire hier soir en quittant le café.
Mais le maître ne laisse jamais l'esclave oublier qui il sert...
Il est sans doute possible de vivre sans un manteau ou coupe-vent sous les tropiques, mais le climat canadien n'est pas si clément. Après trois mois durant lesquels je ne me souviens guère d'avoir porté un manteau ou de m'en être soucié, un temps plus frais vient nous rappeler que l'été s'achève, que l'automne menace et que l'hiver n'est plus si loin. Bientôt, il sera impensable de sortir au soleil, le poil des bras ou des jambes à l'air, avec ou sans protection contre les ultraviolets et les maringouins.
Bientôt? Dès maintenant à Ottawa, si je crois aux températures affichées cette nuit par les thermomètres extérieurs! Ou certainement dans le courant de la semaine, si je crois aux prévisions qui annoncent un minimum de 5 degrés la nuit mercredi...
Il faudra donc se résigner à s'embarrasser d'un vêtement supplémentaire. Il a beau protéger du froid, il ajoute quelques secondes de plus au temps qu'il faut pour sortir. Sans parler des hésitations : choisit-on le blouson ou l'imperméable? lui confiera-t-on son porte-monnaie ou gardera-t-on sa trésorerie dans une poche du pantalon? l'enfile-t-on ou peut-on le pendre élégamment à son épaule sans le mettre? Et si on se promène en ville, il faut trouver une patère à laquelle l'accrocher, un dossier sur lequel le draper, un cintre auquel le suspendre, un vestiaire pour l'accepter...
Bref, il faut ressusciter tout un ensemble de minuscules habitudes pour intégrer ce nouveau compagnon à la routine quotidienne. Et tant que ce ne sera pas fait, on risquera toujours de l'oublier quelque part — comme j'ai bien failli le faire hier soir en quittant le café.
Mais le maître ne laisse jamais l'esclave oublier qui il sert...
Libellés : Vie
Comments:
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Tu résumes très bien une partie des inconvénients de la vie au froid...
Pour ma part, je crois que cet hiver, au lieu d'un manteau, je vais enfiler un avion, pour un endroit où il risque de faire moins froid.
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Pour ma part, je crois que cet hiver, au lieu d'un manteau, je vais enfiler un avion, pour un endroit où il risque de faire moins froid.
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