2008-09-11
L'éclaireur embusqué au bout de la nuit
Comme un spectre aperçu dans la foule joyeuse
entré à mon insu pour hanter ses rondes
et veiller sur l'issue pour les autres mondes,
ce matin, je l'ai vu, armé de sa faucheuse
C'était lui, Orion, entre deux nébuleuses,
surplombant l'horizon que l'aurore inonde,
annonçant la saison des journées immondes,
des pluies et des glaçons chéris de Bételgeuse
Avant l'équinoxe, discret, il clôt les nuits
et aspire au zénith de ses rivaux enfuis,
qu'il gravira enfin pour régner sur l'hiver
Grand chasseur à l'affût, ceinturé de clous d'or,
terreur des proies griffues et prince tutélaire,
il quittera les cieux un soir quand on s'endort
entré à mon insu pour hanter ses rondes
et veiller sur l'issue pour les autres mondes,
ce matin, je l'ai vu, armé de sa faucheuse
C'était lui, Orion, entre deux nébuleuses,
surplombant l'horizon que l'aurore inonde,
annonçant la saison des journées immondes,
des pluies et des glaçons chéris de Bételgeuse
Avant l'équinoxe, discret, il clôt les nuits
et aspire au zénith de ses rivaux enfuis,
qu'il gravira enfin pour régner sur l'hiver
Grand chasseur à l'affût, ceinturé de clous d'or,
terreur des proies griffues et prince tutélaire,
il quittera les cieux un soir quand on s'endort
Libellés : Poème